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Quand sonnent les cloches pour l’Angélus - livre

Suite à la suggestion, envoyée par un ecclésiastique ami de la TFP, celle-ci entreprend, dans le cadre de la campagne « La France a besoin de la culture chrétienne »,  de mettre à la portée d’un grand nombre cette prière, tellement liée à nos racines chrétiennes.

   Et d’ajouter :
   « Sur une face on pourrait avoir une belle reproduction de l’Annonciation et sur l’autre par exemple l’Angélus de Millet ou un beau clocher. À l’intérieur, un bref historique de l’Angélus d’un côté et de l’autre la prière de l’Angélus ».

  Voilà pourquoi vous trouverez sur le site, à télécharger gratuitement, un livret pour promouvoir cette pieuse habitude

« Tiens ! C’est l’Angélus qui sonne ! »

Les clochers sont un des restes visibles de la culture chrétienne qui a façonné la France. Et quoi de plus normal qu’un clocher vivant qui égrène les heures et fait tinter, trois fois par jour, la sonnerie de l’Angélus ?

Dites-moi, est-ce que vous entendez la sonnerie de l’Angelus de chez-vous ? Ou bien est-ce une expérience rare, que vous faites seulement de temps à autre et alors vous vous dites : “Tiens ! C’est l’Angélus qui sonne !”

Comme le rappelle le Directoire sur la piété populaire, publié par le Saint-Siège en 2001:

La prière de l’Angelus est profondément enracinée dans la piété du peuple chrétien, et son usage est encouragé par l’exemple que donnent les Pontifes Romains eux-mêmes ».

En effet, comme vous le savez sans doute, tous les dimanches à midi le Pape vient à une fenêtre de ses appartements pour réciter l’Angélus avec la foule rassemblée place Saint-Pierre.

La récitation de l’Angélus, trois fois par jour, est d’une grande valeur, comme le rappelle aussi ce document :

La prière de l’Angelus par sa structure simple, son caractère biblique, son rythme quasi liturgique, qui sanctifie divers moments de la journée, son ouverture au mystère pascal, font que, à des siècles de distance, elle conserve inaltérée sa valeur et intacte sa fraîcheur ».

Voilà pourquoi “aucun moyen ne doit être négligé pour maintenir bien vivante cette pieuse coutume, et pour encourager sa diffusion”.

Trois fois par jour, depuis un décret de Louis XI

Composée de trois phrases qui résument le mystère de l’Incarnation, chacune intercalée de la récitation d’un Ave Maria et suivi d’une courte prière, l’Angelus tire son nom des premiers mots de la prière en latin : Angelus Domini nuntiavit Mariae, “l’Ange du Seigneur annonça à Marie”.  

Depuis un décret du roi Louis XI en 1472, cette prière est récitée trois fois par jour, à l’aube, à midi et le soir, au son des cloches.

Mais déjà bien avant, la coutume s’était établie de réciter trois Ave Maria après l’office du soir dans les monastères franciscains, encouragée par saint Antoine de Padoue (1195-1231).

Puis saint Bonaventure en 1269 recommanda aux fidèles de suivre cet exemple et d’emblée la prière fut associée au tintement de la cloche, trois séries de trois coups, espacées pour laisser le temps de réciter chaque verset et chaque Ave Maria, suivies d’une sonnerie à la volée.

Dans bien des pays de ce qui fut la Chrétienté, les cloches sonnent à 6 heures, midi et 18 heures. Mais chez nous c’est presque toujours à 7 heures, midi et 19 heures.

Un mot à propos des illustrations du livret que diffuse la TFP

Le clocher choisi, dans sa simplicité et son austérité du XIIIe siècle, est caractéristique de tant d’autres, non seulement de L’île de France, mais aussi de notre Patrie, chacun bien sûr ayant sa personnalité propre.

Ensuite, le tableau “L’Angelus” de Jean-François Millet (peint entre 1857 et 1859) est sans doute l’illustration la plus connue dans le monde entier de cette pratique qui fut universelle.

Pour toucher du doigt l’étrange abîme d’ignorance et d’absurdité dans lequel la France est tombée en reniant ses racines chrétiennes, je vous indique en passant que le commentaire officiel sur le site internet du musée où se trouve ce tableau prétend que l’artiste n’aurait pas du tout voulu “exalter un quelconque sentiment religieux”, mais au contraire, que son intérêt s’était porté sur le temps “de la pause” !

Pauvres néo-païens qui tremblent à l’idée que Millet ait pu vouloir représenter autre chose que “la pause” d’un “travailleur” et d’une “travailleuse”.

Au contraire, ces paysans qui courbent le front pour prier en réponse à l’appel des cloches dans le lointain sont le témoignage de la popularité de cette pratique de piété populaire et de l’intérêt qu’elle suscitait.

D’ailleurs, Millet lui-même expliquait : “L’Angélus est un tableau que j’ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l’angélus pour ces pauvres morts”.

La reproduction qui se trouve dans le livret est une copie du fameux tableau, faite par un artiste contemporain. Les couleurs du soir évoquent tout particulièrement la paix qui descend sur la nature et sur les âmes.

Quant au tableau de l’Annonciation de Fra Angelico, un des plus beaux qu’il a peints, c’est toute la prière de l’Angelus qu’il représente. Vous pouvez en le regardant méditer sur le mystère de l’Incarnation, source de la Civilisation chrétienne.

Récitez l’Angélus et diffusez le livret

Alors, bien sûr, je souhaite vous encourager à réciter l’Angélus si vous ne le faites pas encore.

Mais surtout je vous propose de vous associer à la campagne de diffusion de ce livret “Quand sonnent les cloches pour l’Angélus“.

Pour cela, téléchargez le livret. Si vous préférez, vous pouvez demander la version imprimée. Merci de nous appelez au 0 810 510 030 ou remplir le formulaire ci-dessous.

Une initiative de plus pour affirmer que la France a bien besoin de la culture chrétienne et qu’elle a bien besoin de la Sainte Vierge.





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