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La TFP, sa nature, son combat, ses objectifs

Quarante ans d’action publique au service de la France – 1975 – 2019

Face aux multiples crises qui se­couent et dévastent la France contemporaine, la TFP s’emploie avec persévérance et efficacité croissante à lui faire retrouver dans l’inspiration chrétienne la source de sa grandeur et de son rayonnement, le ressort de ses plus nobles éner­gies, la clé de son avenir.

C’est cette préoccupation cen­trale qui l’anime à tous les moments de ces premières années d’exis­tence et sur les terrains variés où les circonstances l’ont amenée à com­battre.

1974. TFP — Bureau pour l’Europe

Les Sociétés pour la Défense de la Tradition, Famille et Propriété, alors existantes dans toute l’Améri­que du Sud, aux Etats-Unis, en Es­pagne et au Portugal, se font repré­senter à Paris pour établir un échange d’idées avec les mouve­ments d’inspiration catholique et antimarxiste agissant en Europe.

L’ou­verture de ce Bureau donne lieu à un article dans le « Monde diploma­tique » (août 1974).

1975. Les Jeunes Français pour une Civilisation Chrétienne

De nombreux jeunes gens s’inté­ressent à l’idéal de lutte pour la Ci­vilisation Chrétienne et aux mé­thodes d’action énoncés dans Révolution et Contre-Révolution, ouvrage de référence des TFP.

En juillet 1975, ils constituent l’associa­tion Jeunes Français pour une Civi­lisation Chrétienne.

Environ 200 réunions publiques sont organisées dans toute la France, avec projection de mon­tages audio-visuels et conférences. Un bulletin d’information est en­voyé aux sympathisants.

1977. Fondation de la TFP française

Les Jeunes Français pour une Ci­vilisation Chrétienne, réunis le 21 janvier 1977, donnent à leur association le nom de « Société Française pour la Défense de la Tradition, Famille et Propriété – TFP ».

Des activités sont proposées aux jeunes désireux d’approfondir les idéaux de la TFP : réunions hebdomadaires ou sessions pendant les vacances.

Depuis lors, la TFP continue son combat pour une société ancré dans les principes chrétiens.

La TFP, sa nature, son combat, ses objectifs

Face à la guerre psychologique révolutionnaire menée par le mar­xisme dans le monde entier, des hommes engagent leur vie pour dé­fendre la Civilisation Chrétienne.

Ils agissent dans le cadre des So­ciétés pour la Défense de la Tradi­tion, Famille et Propriété – TFP. Voici les principales caractéristi­ques de la TFP française :

OBJET

Elle a pour but de promouvoir dans l’opinion publique les valeurs fondamentales de la Civilisation Chrétienne et de combattre – par les moyens pacifiques et légaux – la pénétration socialiste et commu­niste dans la société contemporaine.

Elle défend en particulier la Tra­dition, la Famille et la Propriété pri­vée. Ces trois valeurs, étroitement liées entre elles, constituent l’assise temporelle d’une société chrétienne. Ce sont précisément celles que l’idéologie socialo-communiste s’acharne méthodiquement à dé­truire.

Sous le masque moins radical du socia­lisme, l’idéologie communiste ne cesse en effet de s’infiltrer dans les milieux religieux, cultu­rels, politiques et économiques. Cette infil­tration permet l’adoption de réformes qui rapprochent insensiblement la société occi­dentale d’un régime proche de celui implanté dans l’ancienne U.R.S.S.

INSPIRATION DOCTRINALE

Aussi bien dans sa vie interne que dans ses campagnes publiques, la TFP se fonde sur les enseignements traditionnels du Magistère de l’Eglise.

Les principes d’action de la TFP sont rassemblés dans l’ouvrage Ré­volution et Contre-Révolution, du Pr Plinio Corrêa de Oliveira. La grande crise contemporaine y est dé­crite comme la résultante d’un long processus de rupture avec les sources chrétiennes de notre civilisa­tion.

Vie intérieure

La TFP favorise tout ce qui peut donner à ses membres une culture générale étendue et une vie spirituelle profonde. La dévotion à la Sainte Vierge est particulièrement à l’honneur dans la TFP. Ses membres lui sont consacrés, dans les termes recommandés par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (cf. son Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge).

Membres, amis, sympathisants

La TFP est avant tout une famille d’âmes unie autour des idéaux et des principes que nous venons de décrire. Le dévouement à ces idéaux peut prendre des formes très diverses.

Certains s’y donnent à plein temps. Ce sont les membres fondateurs et membres bénévoles de la TFP.
D’autres, emploient leur temps de loisir aux activités de la TFP.

Le mouvement compte aussi de très nombreux sympathisants. Ils contribuent activement aux campagnes de la TFP, en propageant ses documents et en éclairant leur entourage sur ses objectifs.

Grâce à ce réseau diversifié et vivant, la TFP française peut intervenir à certaines heures décisives pour faire entendre une voix de fidélité à la Tradition chrétienne de la France et inspirer dans l’opinion publique des sursauts salutaires face à certaines offensives révolutionnaires où se joue l’avenir du pays. 

Statut : association civique d’inspiration catholique

Au regard de la loi civile, la TFP s’est constituée en association régie par la loi de 1901. Elle est déclarée à la Préfecture et son siège est actuellement situé au 12 Avenue de Lowendal, Paris. Sur le plan religieux, la TFP est un mouvement de laïcs catholiques, soumis à la Hiérarchie ecclésiasti­que dans toute la mesure exigée par le Droit Canon.

N’ayant pas été fondée ni érigée par la Hiérarchie ecclésiastique, la TFP jouit de l’autonomie que le Code de Droit Canon reconnaît aux associations et œuvres cons­tituées à l’initiative des fidèles. Celles-ci relèvent de la surveillance commune de l’Ordinaire en matière de Foi et de mœurs, ainsi que de discipline ecclésiastique. Cf. canons 215, 216, 225, 227, 299/1 et 321- 326.

L’activité de la TFP a toujours été marquée par une note fortement religieuse. Pourquoi est-elle alors constituée comme une association civique ?

La vocation de la TFP est une forme de réponse à cet appel du Pape Pie XII dans sa célèbre allocu­tion aux participants du IIème Congrès Mondial pour l’Apostolat des Laïcs, le 5 oct. 1957 :

« Les relations entre l’Eglise et le monde exigent l’intervention des apôtres laïcs. La consecratio mundi (sacralisation du monde) est essen­tiellement l’œuvre des laïcs eux- mêmes, d’hommes intimement liés à la vie économique et sociale, qui participent au gouvernement et aux assemblées législatives ».