Il fait nuit à Venise. Sur la place Saint-Marc, la vague de touristes est absente, les pigeons sont endormis, et la cathédrale se dresse dans sa majestueuse solitude.
Magnifiquement éclairée, on distingue le blanc éclatant du marbre, ses détails et la ligne générale de l’ensemble.
Dans cette magnifique cathédrale Saint-Marc, on distingue trois profondeurs.
Tout d’abord, les arcades, au centre desquelles se trouve un grand arc avec une magnifique mosaïque, et au-dessus duquel se trouve une terrasse.
Ensuite, la partie supérieure de ce premier corps de bâtiment, avec une sorte de très grande ogive centrale.
On y retrouve les fameux chevaux, deux tourelles et, de chaque côté, des ogives largement ouvertes surmontées de personnages.
La troisième partie est constituée de la coupole de la cathédrale et de quelques petites tours.
L’éclairage met en valeur la partie blanche de l’édifice, qui semble faite de briques en sucre.
Mais il y a aussi des ombres pleines de mystère dans cette splendide galerie d’arcs du rez-de-chaussée.
Devant cette cathédrale, une impression saisissante se forme dans notre esprit : l’esprit de foi avec lequel elle a été construite.
Et de cet esprit de foi, l’aspiration au merveilleux et au grandiose manifestée dans la louange de saint Marc.
C’est l’un des mille éclats éblouissants de l’esprit catholique, qui nous fait nous exclamer :
« C’est l’Église catholique ! Ô Église catholique ! »
( Prof. Plinio Corrêa de Oliveira, 11/01/1989.)
Source : https://catedraismedievais.blogspot.com/2017/03/catedral-de-sao-marcos-veneza-igreja.html
Photo : Gary Ullah from UK, CC BY 2.0, via Wikimedia Commons