fbpx
Menu Fermer

Saviez-vous que votre prière peut ouvrir les portes du Ciel ?

Le 2 novembre, toute l’Église s’unit dans la prière. C’est la fête des Fidèles Défunts : un jour pour se souvenir, pour prier, pour aimer au-delà de la frontière de la mort.
Les cloches sonnent lentement. Les autels se parent de sobriété. Mais ce n’est pas un jour de peur — c’est un jour d’espérance. Car tant qu’il y a de l’amour, aucune âme n’est perdue.

Le purgatoire n’est pas une idée triste ni une invention du passé. C’est une œuvre de la miséricorde de Dieu : un espace de purification, un temps de grâce, où les âmes se purifient avant de contempler le Seigneur face à face.
Son nom vient du verbe purifier : nettoyer, guérir, préparer. Ce n’est pas encore le Ciel, mais ce n’est pas non plus l’Enfer. C’est un lieu intermédiaire, entre l’obscurité qui rejette Dieu et la lumière totale qui l’embrasse.

Les âmes y souffrent, oui, mais d’une souffrance différente : la douleur de l’amour qui n’est pas encore arrivé à sa plénitude. Elles brûlent du désir de voir Dieu, et ce feu les purifie. Le purgatoire emprunte à l’Enfer l’intensité du feu, mais il prend du Ciel l’espérance.

Ce feu ne détruit pas : il transforme. Quand la purification s’achève, Dieu lui-même appelle ces âmes et les invite à la joie éternelle du Ciel. Alors la douleur devient lumière, les larmes deviennent chant, et l’attente devient gloire.

Le purgatoire n’est pas éternel. Après le Jugement dernier, il disparaîtra, car il n’y aura plus rien à purifier. Mais aujourd’hui, il est rempli d’âmes qui attendent. La plupart de ceux qui meurent passent par ce feu d’amour avant d’atteindre la sainteté parfaite.

Peu entrent directement au Ciel : ce sont les âmes qui ont aimé Dieu d’un amour exceptionnellement pur. La plupart doivent être perfectionnées. Peut-être vos parents, vos amis, vos grands-parents sont-ils là, se purifiant dans l’amour. Et un jour, vous aussi passerez par ce lieu béni.

C’est pourquoi l’Église vous appelle aujourd’hui à prier, à comprendre leur douleur, à offrir vos messes, vos sacrifices, vos prières pour elles. Aucune prière ne se perd : chaque supplication monte vers le Ciel et devient un soulagement pour une âme qui aime et qui attend.

La foi au purgatoire ne s’apprend pas seulement par des mots : elle se découvre quand la perte touche l’âme. C’est ce qu’a compris un prêtre en célébrant la messe pour son père. Il racontait qu’après la mort de celui-ci, il n’avait pu être présent pour lui dire adieu.
Cette absence l’avait brisé intérieurement. Mais au milieu de la douleur, il trouva une certitude : il pouvait continuer à l’aider.

« Quand je monte à l’autel, disait-il, et que j’élève l’hostie, je sens que mon père est proche. Je crois que mes prières abrègent sa purification et le rapprochent de la gloire. Là-haut, il m’attend, dans la maison du Père. »
Après chaque messe, il répétait avec foi les paroles de l’Évangile : « C’est une œuvre sainte et salutaire de prier pour les morts. » Et il ajoutait avec émotion : « Le purgatoire est une invention merveilleuse de la Miséricorde divine. »

Car grâce à ce mystère d’amour, Dieu ne laisse pas se perdre les âmes qui ne sont pas encore entièrement pures : il les conduit lentement vers Lui.

Aujourd’hui, ouvrez le Ciel par votre prière !
Ce jour n’est pas pour la peur, mais pour l’action.
Offrez une messe pour vos êtres chers. Priez pour les oubliés. Visitez un cimetière avec foi. Offrez vos petites peines pour les défunts.

Priez, offrez et accompagnez ceux qui attendent encore la lumière du Ciel. Chaque messe, chaque prière, chaque acte d’amour devient une étincelle d’éternité.

Cette journée ne s’achève pas au cimetière : elle commence dans le cœur de celui qui croit que l’amour du Christ traverse la mort et transforme toute chose.
Que ce jour des Fidèles Défunts ne soit pas seulement un souvenir, mais une action.
Que chaque prière soit un acte d’amour qui monte comme l’encens vers le Ciel et redescende comme grâce sur les âmes qui réclament la lumière.

Source : « Un mois avec nos amis : les âmes du Purgatoire. Les connaître, les prier, les libérer », Abbé Martin Berlioux

Photo : Saint-Georges-de-Reintembault (France) – Intérieur– Vitrail – N.º 17. GO69, CC BY 4.0, via Wikimedia Commons_01

Posted in Âmes du Purgatoire

Recommandés pour vous