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Chambord, un rêve qui captive depuis cinq siècles

Chambord est le château le plus imposant de la vallée de la Loire.

Sa large silhouette est reflétée au loin par les eaux d’une petite rivière qui traverse le nord et l’est de ses jardins, la séparant de la grande forêt qui l’entoure.

Situé dans le centre de la France, entre Orléans et Tours, il est accessible par la seule rue d’un petit village menant au bâtiment principal.

Sur une hauteur, une charmante chapelle appartient au château, mais sert également à la population locale.

François Ier, le roi de la Renaissance, aimait chasser depuis sa jeunesse dans cette forêt, où un petit château avait appartenu aux comtes de Blois.

En 1518, le jeune roi l’a fait démolir pour construire à sa place un projet confié à Léonard de Vinci, que le roi avait accueilli au Clos-Lucé.

Boccador était responsable de la conception du modèle et le commissaire, François de Pontbriant, de la direction des travaux.

La construction a commencé en 1519, il y a un peu plus de 500 ans, et a occupé plus de 1 800 ouvriers, pour s’achever en 1537, avec une seule interruption en 1524-25.

En 1539, le roi peut se dire « chez lui » et recevoir l’empereur Charles Quint, mais l’aménagement intérieur et l’exécution des détails dureront plus d’une décennie.

En 1545, le roi François 1er meurt, sans avoir vu son œuvre monumentale entièrement achevée.

Son fils Henri II l’a poursuivi.

En 1552, il reçoit à Chambord trois princes germaniques pour la signature d’un traité qui lui accorde le protectorat de trois évêchés : Metz, Toul et Verdun, qui seront ensuite définitivement annexés à la France dans le traité dit de « Paix de Westphalie », conclu en 1648.

Cependant, Henri II ne voit pas non plus son château entièrement achevé à sa mort en 1559.

Il est facile de comprendre un tel retard dans un chef-d’œuvre qui ne compte pas moins de 440 dépendances, 365 cheminées, 13 escaliers principaux et 70 escaliers secondaires.

Entouré de forêts de toutes parts, le parc de Chambord était un merveilleux terrain de chasse pour la noblesse de l’époque.

En plus de nombreuses meutes de chiens courants soigneusement entretenus, elle comptait 300 faucons.

A cette époque, les rois étaient familiers de la chasse dès l’enfance : Louis XII sautait à cheval dans une fosse de cinq mètres de large ; Charles IX pouvait encercler un cerf sans l’aide de chiens et chevauchait pendant dix heures d’affilée au point d’épuiser cinq chevaux.

Ce ne sont cependant pas les points forts qui suscitent encore aujourd’hui l’admiration pour un château comme Chambord.

On admire l’ordre hiérarchique naturel existant entre les hommes à cette époque, le gouvernement des peuples tombant aux mains de ceux qui en étaient plus capables par hérédité, éducation, valeur et amour de la perfection.

On pourrait leur donner la direction d’un pays.

Les vrais nobles avaient été éduqués pour gouverner et défendre leur pays avec leur propre sang.

Des milliers de personnes visitent Chambord chaque année.

Pourquoi ?

Parce que les temps qu’il évoque sont à bien des égards à l’opposé de notre époque actuelle et les nobles qui l’ont habité étaient bien au-dessus de toute comparaison avec les souverains actuels.

La raison en est que le monde actuel est avili par l’égalitarisme.

La Révolution prône l’égalitarisme avec tous ses publicités propagandistes, mais elle dégrade l’homme, nivelle et avilit ses potentialités d’amélioration.

Corruption, intérêts mesquins, vol, attitudes indignes qui affligent une nation, un pays, une région – ce n’est pas ce que l’on trouvera à Chambord.

Contrairement à cette tendance déplorable d’aujourd’hui, les valeurs qui donnent à l’homme sa véritable personnalité sont inspirées et régies par l’amour de Dieu, qui l’encourage à se perfectionner dans les conditions dans lesquelles il a été créé.

La recherche de la perfection élève naturellement l’individu à une position plus élevée dans les voies auxquelles Dieu appelle chaque âme dans cette vie, puis à l’aimer avec toute la perfection dans la suivante.

(Auteur : Gabriel J. Wilson dans Catholicism, mai 2019)

Source : https://castelosmedievais.blogspot.com/2019/07/chambord-um-sonho-que-cativa-ha-cinco.html?m=1

Source photo : Image par Dorothe de Pixabay

Posted in Cathédrales

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