Saint Luc nous fait le récit. Entouré de ses disciples et de la foule qui l’acclamait sur la route, Jésus, arrivé au mont des Oliviers, voit Jérusalem… et pleure. Il pleure pour elle en disant :
« Si toi aussi tu reconnaissais en ce jour le message de la paix ! Mais il est caché à vos yeux. Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’entoureront de palissades, t’encercleront et te presseront de toutes parts, t’écraseront sur le sol, toi et tes enfants qui sont en toi, et ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu l’heure de ta visite » (Lc 19, 41-44).
Jésus décrit l’avenir qui attend Jérusalem. Il utilise les images de guerre qui étaient courantes à l’époque. Quarante ans plus tard, en 70, la ville sainte est encerclée et envahie par les armées romaines de Titus. Tout est détruit. Le peuple juif est emmené en captivité et dispersé dans le monde entier jusqu’à aujourd’hui. « Car vous n’avez pas connu le temps de votre visite.«
En juillet 1972, une photo prise à la Nouvelle-Orléans, aux États-Unis, a été reproduite dans les journaux du monde entier. On y voyait l’une des images de pèlerins de Notre-Dame de Fatima versant des larmes*.
Le contexte de l’événement est bien connu. En 1917, la Vierge a chargé trois petits bergers de communiquer au monde que Notre Seigneur était profondément mécontent de l’impiété et de la corruption des hommes.
Ces pleurs mystérieux ont montré Notre Dame de Fatima pleurant sur le monde contemporain comme Notre Seigneur a pleuré sur Jérusalem. Larmes d’une affection très tendre, larmes d’une profonde tristesse, dans l’attente du châtiment à venir, car il ne semble pas que les hommes aient « connu le temps de ta visite ».
- Cf. Plinio Corrêa de Oliveira, Lágrimas, milagroso aviso, « Folha de São Paulo », 6 août 1972.
Source : https://www.tesorosdelafe.com/articulo-1898-flevit-super-illam
Source photo : Enrique Simonet, Public domain, via Wikimedia Commons
