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Cathédrale de Barcelone : du martyre de Sainte Eulalie, en passant par la gloire de Lepanto


La cathédrale de Barcelone, en Espagne, est dédiée à sainte Croix et à sainte Eulalie, jeune fille martyrisée par les romains.

Historique et de style gothique, elle est le siège de l’archevêché de la capitale catalane.

La cathédrale a été construite du XIIIe au XVe siècle sur l’ancienne cathédrale romane.

Celle-ci, à son tour, avait été édifiée sur une église de l’époque wisigothe, qui se trouvait sur une basilique paléochrétienne.

Située à la hauteur de la ville, la cathédrale la tire en quelque sorte vers le haut.

Lors de son martyre, Sainte Eulalie a été exposée nue sur le forum de la ville, mais miraculeusement – car c’était le printemps – une tempête de neige a recouvert sa nudité.

Enragées, les autorités romaines l’ont mise dans un baril avec des verres cassés et des clous, et l’ont jetée en bas de la colline (rue Baixada de Santa Eulália, ou côte de Santa Eulalia).

La construction de la cathédrale gothique a commencé en 1298, sous le règne de Jacques le Juste, et les travaux ont duré 150 ans.

La façade, de style néo-gothique, n’a été commencée qu’en 1882.

La nouvelle cathédrale a profité de l’édifice roman les sculptures, l’axe et le déambulatoire.

Longue de 90 mètres et large de 40, avec trois nefs de la même hauteur, la cathédrale possède des chapelles à l’avant et 17 autres sur son périmètre.

En plus des vingt chapelles du cloître et de la chapelle de Sainte-Lucie, avec entrée indépendante.

Il y a deux clochers dans deux tours du XIIIe siècle : sur l’entrée de Saint Iu se trouve la cloche principale : le Eulália, de trois tonnes, qui sonne les heures, tandis que la cloche Honorata donne les chambres.

L’autre tour sonne les heures ecclésiastiques et a dix cloches avec des noms de saintes.

Les gargouilles évoquent des esprits maléfiques qui crachaient quand la procession du Corpus Christi passait.

Ils étaient pétrifiés par des formes monstrueuses, obligés de fuir les eaux de pluie qui tombent des toits.

La cathédrale compte en tout 215 clés. Les plus grandes se trouvent dans la nef principale, ont deux mètres de diamètre et pèsent cinq tonnes.

Elles représentent le Christ crucifié, sainte Eulalie, la Vierge de la Miséricorde, l’Annonciation, le Père éternel entouré d’anges, etc.

La crypte médiévale de Santa Eulalia, sous le presbytère, est divisée par douze arcs qui convergent dans l’image de la Mère de Dieu avec l’enfant Jésus en plaçant le diadème du martyre à Santa Eulalia.

Dans la chapelle de Saint Oleguer et du Très Saint Sacrement, le corps incorruptible de Saint Oleguer, évêque de Barcelone, est visible dans une urne en verre.

Au-dessus se trouve le célèbre Christ de Lépante, l’une des images les plus vénérées.

Il s’agit de la croix que portait le capitaine de Don Juan d’Autriche, commandant de la flotte catholique, dans la bataille décisive contre les Turcs de Lepanto en 1571.

Le crucifix s’est tordu vers la droite pour éviter un tir de canon turc.

Ce signe présageait la défaite ottomane et le triomphe miraculeux des croisés.

Source : https://catedraismedievais.blogspot.com/2013/01/catedral-de-barcelona-do-martirio-de.html

Source photo : © José Luiz Bernardes Ribeiro

Posted in Actualités, Cathédrales

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