fbpx
Menu Fermer

Les cathédrales gothiques, un mystère plus grand que les pyramides d’Egypte

La technique est définie par la Scolastique, de même que par les arts, comme “recta factibilium”.

C’est-à-dire, l’organisation droite du travail, ou la science de bien travailler.

Aujourd’hui, le mauvais usage de la technique, la pousse à produire au-delà de ce qui est bon, et à diffuser des instruments qui oppriment la vie des hommes.

A l’époque où l’esprit de l’Evangile pénétrait toutes les institutions, la technique produisait des fruits qui vont au-delà de tout ce que l’humanité a connu auparavant.

L’un de ces fruits inégalés était et reste les cathédrales médiévales.

Jusqu’à aujourd’hui, des experts tentent de déchiffrer comme ont fait les architectes du Moyen-Âge pour créer, avec des outils aussi pauvres, des œuvres colossales qui “humilient” les techniques modernes les plus avancées.

Les techniciens des spécialités les plus variées de la construction, mais aussi de la physique, de la chimie et des mathématiques, s’efforcent de découvrir comment les médiévaux ont érigé ces prodiges architecturaux.

Ils plongent dans les mystères des cathédrales.

De ces derniers, nombreux sont ceux qui, jusqu’à présent, ne sont pas résolus, comme les formules chimiques disparues qui donnent aux vitraux des tonalités uniques et irréductibles aux calculs mathématiques et astronomiques les plus complexes qui ont orienté les proportions cosmiques des Bibles de pierre.

Comment déchiffrer cette énigme ?

Les cathédrales se moquent de nous depuis huit siècles. Elles ont résisté non seulement aux intempéries et aux attaques insidieuses du climat, mais encore plus souvent à des épreuves aussi violentes que les bombardements. Comment ces cathédrales peuvent-elles tenir debout ? « , s’interroge l’architecte, historien et géographe Roland Bechmann dans son livre “Les racines des cathédrales” (Payot, Paris, 2011, 330p.).

Le livre de M.Bechmann a été salué par les plus grandes autorités académiques de France. Il a le mérite de remuer une polémique silencieuse, mais ouverte comme une plaie dans les âmes d’innombrables Français.

Alors que le monde semble se diriger vers une modernité toujours plus chaotique, les cathédrales gothiques -dans leur mutisme éloquent – indiquent un chemin tout à fait différent.

Le commentateur Paul François Paoli, du “Figaro”, résume ce conflit intérieur des Français :

Les cathédrales gothiques sont les pyramides de l’Occident et nous n’arrivons pas encore à comprendre comment elles ont pu être construites à une époque considérée comme obscure et archaïque du point de vue scientifique”.

L’historien Jacques Le Goff a salué le livre de Bechmann comme un chef-d’œuvre d’interdisciplinarité sur “ces prodiges de pierre que nous continuons d’admirer à Amiens, Chartres ou Paris”.

Mais, selon Bechmann, ces prodiges disent une chose aux hommes du XXIe siècle : “Comme vous êtes petits !”

À la fin de l’époque gothique, explique l’auteur, il y avait une église pour 200 habitants en France, et ces bâtiments considérés ensemble pouvaient abriter une population plus grande que celle du pays entier. On estime qu’en trois cents ans la France a extrait, transporté en charrette et érigé plus de pierres que l’Egypte ancienne dans toute son histoire”.

Mais ce n’est pas seulement une question de taille et de volumes, non, insiste Bechmann. C’est une question de science et de grandeur d’âme. Et il explique :

Si nous devions aujourd’hui construire des cathédrales gothiques avec les moyens dont ils disposaient, nous ne pourrions pas. Et même si nous connaissions même les détails de ses procédures, nous n’oserions pas.

Calculer la résistance des constructions comme ils ont su réaliser nécessiterait l’aide des ordinateurs. Et même si nous y arrivions, il y aurait toutes les chances que nous arrivions à la conclusion que ces cathédrales, selon les normes et les coefficients de sécurité que nous appliquons aujourd’hui, ne pourraient pas tenir debout…”

Et pourtant, elles restent debout et continuent à nous émerveiller, ajoute Paul F. Paoli, journaliste au Figaro.

L’énigme profonde des cathédrales et des hommes qui les ont conçues et réalisées en si grand nombre et en si grande variété nous conduit à des considérations qui dépassent la science elle-même et la technique elle-même.

La première et la plus immédiate considération est celle de la sagesse des bâtisseurs.

Moines, théologiens, architectes, artistes, simples maçons, tous semblaient habiter une sagesse qui allait bien au-delà de leur nature humaine, parfois rude et imparfaite.

Par les fruits on reconnaît l’arbre. Par la cathédrale on connaît l’âme des bâtisseurs.

Comment ce fleurissement simultané a-t-il été possible pour des hommes avec des âmes solides et tranquilles, fortes et délicates, logiques et douces, comme celles qui ont fait ces Bibles de pierre ?

Des hommes qui ont été l’incarnation de la vertu de la sagesse. De la sagesse surnaturelle que seule la grâce divine dispense à leurs âmes les plus aimées.

Et c’est une deuxième considération de nature spirituelle.

C’est cette sagesse surnaturelle, dont l’Église catholique est la trésorière, qui a engendré ces hommes et leurs cathédrales.

Loin de l’Église, l’homme du troisième millénaire se sent inquiet, triste et plein d’incertitudes.

Mais les portes de l’Église sont ouvertes, comme les portes des cathédrales, pour accueillir l’homme d’aujourd’hui et le reconduire maternellement dans les voies de la Sagesse éternelle et incarnée, Notre Seigneur Jésus Christ, par l’intercession de sa Très Sainte Mère.

Il suffit que l’âme veuille s’ouvrir entièrement à cette influence surnaturelle.

P.S. : On pourrait se demander : comment réussir à me donner si entièrement à l’Église pour recevoir cette sagesse? J’essaie et je ne peux pas… je suis si faible…

Il y a des siècles, un grand saint a répondu à cela. Il a même élaboré une méthode pour nous, pauvres pécheurs, afin que nous recevions la Sagesse éternelle et incarnée “sans effort”.

Il s’agit desaint Louis Maria Grignion de Montfort avec sa méthode de consécration à la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, en tant que serviteurs et esclaves.

C’est Elle qui a inspiré les plus glorieuses cathédrales portant son nom : Notre Dame.

Cette dévotion est expliquée dans le très célèbre livre, disponible dans toutes les langues : “Traité de la véritable dévotion à la Très Sainte Vierge”.

Source : https://cienciaconfirmaigreja.blogspot.com/2018/06/catedrais-goticas-misterio-mais.html

Source photo : https://pixabay.com/fr/photos/notre-dame-cath%c3%a9drale-la-france-1715909/

Posted in Cathédrales

Recommandés pour vous