Une belle photographie. Elle montre un aigle en train de descendre en piqué sur un objet situé en contrebas.
Le rapace descend en piqué de toutes ses forces, le bec en avant, le regard fixe, les serres dans une attitude à la fois agressive et vigilante, avec la possibilité de dévier et d’attaquer dans de meilleures circonstances.
C’est une combinaison extraordinaire d’agressivité et de défense, de force et de ruse.
L’aigle est très beau, avec son beau plumage, son bec et ses beaux yeux. Il représente surtout la grandeur. Il est présent en trois éléments :
Premièrement, pour l’attaque qu’il va mener, il sort de lui-même tout ce qu’il a. Il donne l’impression d’une mobilisation totale, où les ressources de la perspicacité, de l’audace, de la prudence, de la fermeté et de la constance n’échappent pas à la capacité de modifier ses plans. Tout se conjugue dans un équilibre extraordinaire. Il y a de la grandeur à se donner à fond dans un but précis.
Un autre élément de la grandeur est d’être disproportionné par rapport à ce que l’on attaque. Ainsi, lorsqu’il avance, il attaque avec une telle supériorité, si loin au-dessus, qu’il ne laisse presque aucune chance à l’entité attaquée de réagir. Il saisit, fracasse et s’envole : c’est la grandeur ! Rien ne lui résiste. Rien n’a d’élan pour s’y opposer. L’aigle finit par tout arracher.
Troisième élément de grandeur : l’aigle est disproportionné par rapport à ce qu’il essaie de faire. Cela semble une contradiction, mais ce n’en est pas une. Il vient du haut d’une montagne, traverse des gouffres et des précipices pour finalement arracher un animal dont il se nourrit. Sa proie est disproportionnée par rapport à la taille des gouffres qu’il a franchis. Et ce fait est un élément supplémentaire de la grandeur de l’aigle, qui devient plus grand que les gouffres qu’il a franchis !
Source : https://www.tesorosdelafe.com/articulo-1949-la-grandeza-de-darse-por-entero
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