La fête de Noël a le privilège, du moins l’impression personnelle que j’ai, d’interrompre le temps. Une personne peut être dans la pire situation pénible; à Noël, il s’ouvre comme un mur et les malheurs restent de l’autre côté. Il Les cloches sonnent, Noël a commencé! Christ est né : joie pour tous les hommes!
Une joie qui n’est pas la joie vulgaire de l’homme qui a fait une bonne affaire, qui a vaincu un coup politique ou a gagné la loterie. Non. C’est une joie beaucoup plus intérieure, beaucoup plus légère, toute faite de lumière. Tandis que les autres joies sont faites de choses palpables et de second ordre, la joie propre de Noël est toute faite de lumière – c’est le Lumen Christi, la lumière de Notre Seigneur Jésus-Christ qui a brillé sur terre la nuit de Noël. Lumière qui, année après année, n’a jamais cessé de briller, apportant une vraie joie, une vraie paix d’âme même pour les personnes les plus tourmentées.
À l’époque de mon enfance, la nuit de Noël était une parenthèse lumineuse, pleine de quelque chose qu’on ne peut décrire, mais que tout le monde sentait : c’était cette douceur, cette paix, cette douceur qui donnait l’impression que tout le ciel étoilé de la nuit était comme imprégnant la terre de parfums. Les cloches sonnaient, le son se répandait, et la joie imprégnait même les jardins. Et c’était une joie immense qui entourait tous les hommes, parce que le Christ est né, Il est né à Bethléem !
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Thorvaldsson, CC BY 3.0 https://creativecommons.org/licenses/by/3.0, via Wikimedia Commons
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