Vue nocturne de Times Square, New York. Toutes les ressources de la propagande lumineuse sont utilisées pour éblouir le passant, attirer son attention partout, l’exciter de la manière la plus diverse, pour finalement le convaincre d’acheter quelque chose qu’il n’achèterait pas normalement.
Ce n’est là qu’un aspect de la vie constamment trépidante des grandes villes modernes. Tout n’est que mouvement, sensation, excitation, précipitation.
* * *Le célèbre tableau de Fra Angelico, représentant saint Dominique en méditation, offre un contraste frappant avec la première photographie.
* * *Serait-il possible que la population des « villes » babyloniennes de nos jours conserve encore cette splendide détente psychique qui prépare les âmes à s’élever aux plus hautes sphères de l’étude ou de la méditation ? Qui ne voit combien l’agitation moderne sépare l’immense majorité des hommes du plaisir de se recueillir en Dieu pour l’étude et la prière ?
* * *Au Ciel, dit saint Augustin, « en nous reposant nous contemplerons, en contemplant nous aimerons, et en aimant nous louerons. Telle sera notre fin sans fin » (De Civitate Dei, l. XXII, c.30, n. 5).Les inquiétudes modernes préparent-elles l’homme à comprendre et à désirer ce bonheur ?
Source : https://www.tesorosdelafe.com/articulo-554-ambiente-terreno-que-produce-inapetencia-de-las-cosas-del-cielo
Source photo : Francisco Diez from New Jersey, USA, CC BY 2.0, via Wikimedia Commons