fbpx
Menu Fermer

Des relations sociales empreintes de bonté

Par Louis Dufaur

Au Moyen-Âge, les relations entre les peuples et les différentes classes sociales étaient très animées, vivantes et naturelles.

Tous les gens avaient facilement accès à la noblesse et même au roi : celui-ci recevait les gens du peuple en audience pour écouter leurs demandes.

Ainsi, saint Fernando III, roi de Castille, alors qu’il voyageait et séjournait dans une ville donnée, s’asseyait près d’une fenêtre donnant sur la rue et pouvait être vu par les gens et être à la portée de tous les citoyens qui souhaitaient parler avec lui.

Quant à saint Louis IX, roi de France, il avait l’habitude de s’asseoir sous un énorme chêne à Vincennes, et il écoutait les gens, écoutant leurs requêtes, leurs plaintes, jugeant les cas et les problèmes parmi les gens du peuple.

Jusque bien après le Moyen Âge, à l’époque de Louis XIV et de ses successeurs, le peuple français avait libre accès aux jardins du château de Versailles, où il pouvait entrer en contact personnel avec la noblesse et même les souverains.

Quand se terminait la cérémonie de couronnement d’un roi de France, à l’extérieur de la cathédrale de Reims, l’enceinte où se déroule l’acte, se rassemblaient de nombreuses personnes scrofuleuses, porteuses d’une maladie de peau répugnante.

Car on disait que le roi de France avait le charisme de guérir les scrofuleux par le toucher.

A la sortie de la cathédrale, il s’adressait à chaque scrofuleux et touchait la plaie en disant : « Le roi te touche. Dieu te guérit ». Et beaucoup étaient vraiment guéris.

Telle était la monarchie chrétienne, dans sa paternalité, dans sa bonté. Et ce traitement que le roi entretenait avec les roturiers se répétait entre les différents niveaux de l’échelle sociale.

Source : https://gloriadaidademedia.blogspot.com/2019/05/relacoes-sociais-marcadas-pela.html#more

Source photo : Wikipedia.org

Posted in Perspective Catholique

Recommandés pour vous