Par Micheal Haynes
Un nouveau rapport, intitulé « Grooming Future Revolutionaries : Woke Indoctrination at K-12 Schools on America’s Military Bases » et publié au début du mois dernier par le Claremont Institute, révèle que les enfants du personnel militaire américain sont soumis à un « lavage de cerveau » lorsqu’ils sont dans des écoles gérées par l’armée. On leur enseigne l’idéologie du genre et la théorie de la race critique, ravageant ainsi leurs familles et leur pays.
Sur la base d’une analyse approfondie du programme d’études, ainsi que de nombreuses demandes au titre de la loi sur la liberté d’information soumises au Département Américain de l’Education de la Défense (DoDEA), les deux auteurs, Ryan Williams et Scott Yenor, ont conclu que les enfants des écoles militaires étaient soumis à des leçons sur « l’idéologie radicale du genre », la théorie critique de la race” et la « honte du blanc », ainsi que sur l’activisme de gauche.
Rappelons que le DoDEA est responsable d’environ 66 000 enfants dans 160 écoles aux États-Unis et dans 11 pays étrangers, sept États et deux territoires.
Plan d’action de la « Diversité”
Un élément clé du plan directeur est « la création d’une section de la Diversité, de l’Equité et de l’Inclusion (DEI) ». Des mots-clés pro-LGBT tels que « diversité », « équité » et « inclusion » sont utilisés tout au long de ce programme.
Le plan d’action est centré sur quatre domaines clés. Ceux-ci ne sont pas de nature académique mais se concentrent plutôt sur des questions telles que la « diversité », la mise en œuvre de programmes visant à « combler les écarts de résultats entre les groupes raciaux, ethniques, de capacités et autres groupes identifiés » et à fournir « des milieux d’apprentissage où les étudiants se sentent en sécurité et soutenus par l’ensemble de la communauté d’apprentissage ».
C’est ce plan qui, comme le note le Claremont Institute, « implique de donner un sens radical au langage quotidien. »
Tout en employant un langage quotidien et sans prétention dans son projet rendu public, le DoDEA promeut néanmoins un programme contraire aux normes chrétiennes ou même aux idéaux patriotiques qui devraient accompagner l’armée d’une nation.
Présentation de la formation des enseignants
Les véritables dommages causés aux enfants inscrits dans ces écoles proviennent des leçons quotidiennes.
Plus de 50 exposés d’une conférence de formation des enseignants de 2021 ont été remis au Claremont Institute – une conférence menée conformément au plan de promotion de la diversité.
Après avoir examiné les plans de cours qui les accompagnaient et les sessions de conférence enregistrées, les auteurs du rapport de Claremont ont conclu que :
« Les plans de cours sont imprégnés de techniques pédagogiques de gauche de pointe au service de l’idéologie radicale du genre et de la honte/antiracisme des Blancs. »
Loin d’inculquer des vertus telles qu’on les attendrait dans une famille, en particulier une famille vouée au service de la nation, les écoles du DoD tentent de rompre ce lien, a constaté le Claremont Institute. « La nouvelle éducation militaire vise à détacher les enfants de militaires de leur famille et de leur pays, afin d’en faire des citoyens du monde. Elle cherche à perturber les identités sexuelles stables. Cette éducation sape la justice, la vérité et le mode de vie américain « , dénoncent les deux auteurs.
L’idéologie du genre mine les familles militaires
Un aspect essentiel de l’idéologie de gauche est la promotion de la théorie du genre, que l’on retrouve si largement dans la société, mais aussi désormais dans les écoles du DoD.
Une enseignante, Genevieve Chavez, qui enseigne les sciences humaines à des élèves de septième année dans une base navale hispano-américaine, a cette déclaration stupéfiante : « Vous pouvez parler de choses LGBTQ+ à l’école primaire. »
« C’est en fait le moment idéal », insiste-t-elle, affirmant que « les enfants, dès l’âge de quatre ans, commencent déjà à développer une compréhension stable de leur identité de genre. (…) Vous pouvez vraiment montrer aux élèves la diversité de l’expression et de l’activité de genre. »
L’une des présentations obtenues par le Claremont Institute montre que les enseignants encouragent les enfants de l’école primaire à douter de leur sexe biologique via une série de questions et d’auto-identification utilisant les « quatre continuums du genre, de l’expression de genre, du sexe biologique et de l’orientation sexuelle. »
Une autre « leçon » encore semble miner encore plus le rôle des parents, puisque les enseignants encouragent les enfants à vivre une double vie, en gardant leur « nouveau genre » secret pour ceux qui sont à la maison. “ L’enseignant esrt invité à inciter l’élève à utiliser ses « pronoms » préférés à l’école, ce dernier établissant ainsi une relation de confiance avec l’enseignant et les autres enfants, mais apprenant à se méfier de leur famille.
La promotion de l’idéologie du genre dans les salles de classe est telle qu’un enseignant aurait demandé à un élève de compter le nombre de fois où il a accidentellement « mal nommé » un élève.
Formation à la théorie des races
Une partie non moins importante du plan du DoDEA est la mise en place d’une formation dite « antiraciste », qui encourage les enfants à l' »activisme ». Le Claremont Institute a noté qu’une grande partie de cette formation était tirée d’un document compilé par le Southern Poverty Law Center, organisme de gauche et favorable à l’avortement.
Au lieu d’éduquer les enfants sur les véritables significations de la justice, les présentateurs du DoDEA « ne comprennent l’injustice que dans les termes définis par les théoriciens de la race critique », écrit le rapport de Claremont.
Les enseignants décrivent les enfants, voire l’ensemble de la société, comme étant soit « racistes », soit « antiracistes », afin de faire peser ce type d’activisme sur les enfants. Résumant ce thème, le rapport Claremont écrit : « Tous les bons Blancs doivent renoncer à leurs privilèges non mérités afin que le racisme puisse être activement combattu. »
Avantage ou cancer ?
En janvier dernier, le secrétaire de presse du ministère de la Défense américain, John Kirby, a rejeté les préoccupations relatives à l’influence « woke » dans l’armée, en affirmant que « des choses comme la diversité et l’inclusion font de nous une meilleure armée parce qu’elles mettent en avant, dans la prise de décision, la prise de décision opérationnelle que nous menons, de meilleures idées, des perspectives plus uniques, les expériences vécues de quelqu’un d’autre qui pourraient en fait nous rendre plus intelligents sur le champ de bataille ».
Toutefois, l’un des membres du Congrès, Mike Gallagher – membre principal de la sous-commission du personnel militaire de la commission des forces armées de la Chambre des représentants – a rejeté ces arguments. En « cooptant l’obsession de la gauche Woke pour la diversité raciale et de genre, les évangélistes DEI [Diversité, Equité, et Inclusion] du Pentagone étouffent ironiquement le type même de diversité qui pourrait améliorer les performances militaires : la diversité intellectuelle », a-t-il déclaré. « Mais c’est là, bien sûr, le véritable enjeu ».
Le rapport du Claremont Institute se fait l’écho de ces préoccupations, soulignant également l’impact dévastateur de ce programme sur les enfants et leurs familles. Le rapport conclut :
« Ces idéologies sapent l’attachement à notre nation.
Ces idéologies sapent l’avantage compétitif de l’Amérique en matière d’éducation.
Ces idéologies sapent la vie familiale traditionnelle.
Ces idéologies conduisent à de nouvelles extensions du pouvoir de l’Etat. »
« Il est totalement inacceptable de corrompre les enfants de ceux qui servent dans l’armée pour les soumettre à une haine anti-américaine et anti-familiale au nom d’idéologies perverses, dangereuses et fausses », concluent les deux auteurs.
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