Il fait nuit à Venise. Sur la place Saint-Marc, la vague de touristes est absente, les pigeons dorment, la cathédrale se dresse dans sa majestueuse solitude, splendidement éclairée, laissant percevoir la blancheur étincelante du marbre, ses détails et la ligne générale de l’ensemble.
Dans cette magnifique cathédrale Saint-Marc, on peut distinguer trois profondeurs. Tout d’abord, l’arcade, qui comporte en son centre un arc majeur avec une magnifique mosaïque, et une terrasse au-dessus. Ensuite, la partie supérieure de ce premier corps de bâtiment, avec une sorte de très grande ogive centrale où l’on voit les fameux chevaux, deux tours, et de chaque côté des ogives très ouvertes couronnées de figures. La troisième partie est constituée de la coupole de la cathédrale et de quelques petites tours. L’éclairage met en valeur la partie blanche de l’édifice, qui semble ainsi fait de briques en sucre. Mais il y a aussi des ombres mystérieuses dans la splendide galerie d’arcs du rez-de-chaussée.
Face à cette cathédrale, une impression dominante se forme dans notre esprit : l’esprit de foi avec lequel elle a été construite ; et, à partir de cet esprit de foi, l’aspiration au merveilleux et au grandiose manifestée dans la louange de saint Marc. C’est l’un des mille éclats de l’esprit catholique, qui nous fait nous exclamer : « C’est cela l’Église catholique ! ô Église catholique ! »
Source : https://www.tesorosdelafe.com/articulo-802-la-catedral-de-san-marcos
Source photo : Image par Brigitte Werner de Pixabay