Noël approche et les regards se portent à nouveau sur les boules de Noël sans que beaucoup ne connaissent leur merveilleuse origine.

Dans les premiers siècles du sapin de Noël, on mettait des fruits, surtout des pommes rouges et brillantes que les enfants mangeaient à la fête des Rois.

Mais en 1847, Hans Greiner, maître verrier de Lauscha, ville allemande de Thuringe, voulut faire plaisir à ses enfants et imita avec du verre les fruits et les noix qui tombaient de l’arbre de Noël.

En 1858, une grande sécheresse a laissé sans pommes et fruits la région des Vosges et de la Moselle en France.

C’est alors un artisan verrier de Meisenthal qui a fabriqué ces magnifiques boules.

Les boules de Noël en verre allemandes et françaises ont commencé à conquérir les gens.

Mais quand la Reine Victoria d’Angleterre a manifesté son enthousiasme pour le sapin de Noël plein d’ornements cristallins, tout le monde a voulu avoir quelque chose de semblable.

Les États-Unis consommaient des quantités fabuleuses de boules de Lauscha et de nouveaux fabricants et de nouveaux matériaux sont apparus.

Après la Seconde Guerre mondiale, le socialisme soviétique, espèce de démon de la laideur antichrétienne, a étatisé les usines de Lauscha qui ont fini par fermer.

Avec la chute du communisme, revivèrent les traditions antiques et la production reprit dans la ville.

Dans le monde entier, à chaque Noël, se produit plus de 100 millions de ces boules, filles du sourire indicible de la Civilisation Chrétienne.

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