Début janvier, les vitrines des pâtisseries de Paris se remplissent de galettes des rois, relate « Le Petit Journal ».
Elle est vendue avec une couronne pour l’occasion, normalement en carton. En 2014, entre 85 % et 97 % des Français ont déclaré en manger lors de la fête de l’Épiphanie, ou des Rois.
Les recettes, les accompagnements et les formes, généralement rondes, en sont innombrables.
Lorsque le gâteau contient la précieuse pâte d’amandes, il est appelé la galette « parisienne ». Avec des fruits colorés, on l’appelle « bordelaise ».
On trouve d’autres recettes en Belgique, le « bolo rei » au Portugal, la « rosca » au Mexique, la « vassilopita » en Grèce et la « pitka » en Bulgarie, pour n’en citer que quelques-unes.
Généralement, le plus jeune enfant de la table est chargé de couper la galette des Rois et en donne un morceau à chaque personne.
La galette des rois en famille : à qui revient la fève ?
Car à l’intérieur du gâteau, il y a une fève appelée aussi le « roi » et elle fait la joie de la tablée.
La fève respecte la forme de l’humble graine d’origine, mais elle a depuis été remplacée par de petits objets symboliques imaginaires comme des lampes en or, des personnages ou autres.
Le fait est que celui qui reçoit la « fève » est appelé le « roi », il reçoit la couronne qui accompagne le gâteau et doit boire dans une coupe spéciale pendant que les autres chantent « le roi boit, le roi boit », dans la liesse générale.
Une coutume catholique traditionnelle : mettre de côté une portion pour le premier pauvre qui frappe à la porte.
D’ailleurs, en période de prospérité, la galette était partagée en fonction du nombre de personnes présentes plus une.
Cette part supplémentaire était appelée « la part du Bon Dieu », ou « la part de la Vierge », ou « la part des pauvres », et était destinée au premier pauvre qui frappait à la porte de la maison.
Cette coutume de la galette commémore la fête de l’adoration de l’Enfant Jésus par les trois Rois Mages, ou Épiphanie, le 6 janvier.
L’Épiphanie commémore précisément l’arrivée des mages Melchior, Gaspard et Balthazar, conduits par l’Étoile miraculeuse.
En Espagne, pour les enfants, les Rois Mages sont bien plus importants que le Père Noël.
Ce sont eux qui apportent les cadeaux dans la nuit du 5 au 6 janvier.
Les Rois déposent les cadeaux sur les petits souliers qu’ils ont mis sur le balcon, ou près de la cheminée.
Il est normal que cette fête soit célébrée avec un gâteau. On l’appelle la Rosca de Reyes en forme de couronne, et elle introduit une grande variété par rapport à la galette des rois française.
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