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Paris, le 17 septembre 2020 (TFP France) L'historien Jacques Villemain, auteur de « Génocide en Vendée », plaide la réconciliation de la France avec son histoire, en particulier avec l’épisode tragique de la Guerre de Vendée, encore trop considérée comme un sujet tabou par nos historiens et hommes politiques.
Voici quelques extraits de son entretien dans les colonnes de Valeurs Actuelles,.
« Les faits constatés en particulier lors de l'épisode des “colonnes infernales” (janvier-mai 1794) s'encadrent parfaitement dans la définition juridique du crime de génocide, telle que posée par la convention de l'Onu de 1948 et précisée ensuite par la jurisprudence des tribunaux pénaux internationaux (…) », commence-t-il.
« Dans une spirale de violence croissante, on est passé des “crimes de guerre” (mars-août 1793), à une phase de crimes contre l'humanité d'août 1793 au début de 1794, puis, à partir de janvier 1794 jusqu'à la mi-mai, l'expédition des “colonnes infernales” constitue un véritable génocide », dénonce M. Villemain.
Il s’interroge : « (…) la Révolution française porte des idéaux universalistes de liberté et d'égalité : comment, à partir de la poursuite de tels idéaux (1789), en arrive-t-on en cinq ans (1794) à commettre un génocide ? »
« Les Vendéens sont alors stigmatisés comme une population « dégénérée », une « race maudite », « race exécrable », « à exterminer jusqu'au dernier », abrutie par des siècles de domination nobiliaire et cléricale, définitivement impropre au progrès politique et social que représente la Révolution : il faut donc les faire disparaître en totalité. C'est un peu comme les nazis qui estimaient que les juifs étaient une population inférieure et dégénérée, et constituaient une pollution de l'espèce humaine (…) », explique-t-il.
L’intention du général Turreau, en charge des opérations contre la Vendée, était claire : « Si mes intentions sont bien secondées, il n'existera plus dans la Vendée, sous quinze jours, ni maisons, ni subsistances, ni armes, ni habitants que ceux qui, cachés dans le fond des forêts, auront échappé aux plus scrupuleuses perquisitions », selon ses propres mots. Ou encore ceux, terribles, d’un des représentants en mission, Garnier de Saintes : « Tout est exécrable dans ce malheureux pays et cette race doit être anéantie jusqu'au dernier. »
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En tout ce seront 170 000 personnes, soit entre 20 et 25 % de la population de la “Vendée militaire”, qui auront été tuées au cours de la guerre…si ce n’est pas un génocide, qu’est-ce que c’est ?
Jacques Villemain se bat pour la reconnaissance officielle de ce génocide, malgré tous les obstacles rencontrés : « Il n'est que trop clair que les massacres de la guerre de Vendée sont en France “un passé qui ne passe pas”.»
Mais, assure-t-il, « Il ne peut y avoir de pacification des mémoires que sur la base de la vérité. »
« On ne peut pas à la fois se plaindre que notre Révolution ait souvent assez mauvaise presse et ne pas reconnaître qu'une partie de son histoire (rien de plus mais rien de moins) a été gravement criminelle », conclut-il.
Source : https://www.valeursactuelles.com
Photo : Capture d'ecran youtube
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