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La Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Il n’est guère utile à notre sanctification de considérer la mort du Christ comme un simple événement historique, perdu dans le temps, sans incidence sur notre vie. Encore moins si nous ne considérons pas que la Passion du Christ se renouvelle de nos jours. Oui, aujourd’hui, le Christ est à nouveau persécuté, calomnié, moqué, giflé, ridiculisé, cruellement flagellé, couronné d’épines et cloué sur une croix.

Dans la Sainte Église, qui est le Corps mystique de Jésus-Christ, la Passion de notre divin Sauveur et Rédempteur se répète aujourd’hui.

Voyons un peu… Au XXIe siècle, dans combien de pays du monde l’Église est-elle persécutée ? Combien d’églises n’ont-elles pas été brûlées ou pillées ? Combien de religieux et de fidèles ont-ils été martyrisés ces dernières années ? Savez-vous cher lecteur, que là où règne la loi de Mahomet, l’apostolat est un crime passible de la peine de mort, et la pratique du catholicisme est considérée comme un crime ?

Mais les catholiques ne sont pas seulement persécutés dans les pays musulmans ou communistes. Aux États-Unis, étendard de la liberté, les crucifix et statues sont interdits dans les écoles publiques ; certains enseignants ont même été emprisonnés pour cette raison. Et en France, berceau de la liberté pour beaucoup, le Parlement discute d’un projet de loi visant à interdire les signes religieux jugés « ostentatoires » dans les écoles publiques.

La Passion du Christ se renouvelle dans les lois promulguées, qui sont de plus en plus ouvertement anti-catholiques. Le divorce est pratiquement introduit dans le monde entier. L’avortement, véritable massacre des innocents, l’un des plus grands génocides de tous les temps, est défendu comme un « droit » de la femme. La famille, fondée sur l’indissolubilité du mariage et la fidélité mutuelle des époux, est en lambeaux. Les lois et les projets en faveur de la perversion homosexuelle se multiplient même dans notre pays si longtemps tolérant.

La Passion du Christ se renouvelle dans la croissance incontrôlable de l’immoralité qui, telle une mer de boue, menace d’anéantir tout vestige de décence, alors que l’innocence semble être une vertu en voie d’extinction. Cette boue immonde se manifeste par la décadence des divertissements, de la propagande et des mœurs en général. La télévision envahit nos foyers de scènes de sexe, de violence et de vulgarité. Les vêtements de plus en plus provocants font des pas de géant vers la nudité totale. Même la maison de Dieu n’est pas épargnée par les ravages de la mode, obligeant les bons prêtres à refuser la communion à ceux qui se présentent sommairement vêtus.

La Passion du Christ se renouvelle dans l’augmentation pernicieuse de la superstition, dans l’abondance de la littérature et du matériel ésotériques, dans la consultation d’horoscopes de toutes sortes, dans l’usage courant d’amulettes et de talismans, dans la consultation des sorciers, des devins et des chamans. Dans la promotion de livres, de jeux et de films qui initient les enfants à la magie noire et à la sorcellerie, et qui leur sont offerts avec empressement par leurs mères naïves et insouciantes, sous l’emprise de la mode. C’est l’influence du monde de l’horreur et du satanisme, alors que dans le même temps les drogues font leurs ravages.

La Passion du Christ se renouvelle dans la corruption de la vie publique et privée, qui menace de prostrer le peuple dans le plus grand des découragements et des échecs, faute de trouver des élites et des dirigeants qui le représentent, qui veillent aux intérêts supérieurs de la nation et qui soient exempts de poussière et de paille. Dans la prolifération des casinos – cause de tant de ruines matérielles -, des discothèques – cause de tant de ruines morales -, des lieux de réputation douteuse, de mille frivolités, etc.

La Passion du Christ se renouvelle dans le prosélytisme anticatholique agressif des sectes qui, profitant de la faible ou quasi inexistante formation religieuse des fidèles – une des conséquences les plus regrettables de la crise que traverse l’Église -, sèment le doute et la confusion religieuse, éloignant ainsi des milliers de personnes du sacré bercail de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vendent ainsi leur droit d’aînesse en échange d’un misérable plat de lentilles ou de promesses messianiques qui ne se réaliseront jamais.

La Passion du Christ se renouvelle au sein même de l’Église. Combien de théologiens de la libération ne font pas usage de leur investiture sacrée, interprétant mal les faits aux yeux de tant d’étudiants novices et de gens simples, réduisant la Passion à un simple conflit de classes ou d’intérêts, à une simple question sociale ou politique ! Et à l’ombre d’une telle pensée, elle excite les ambitions, exacerbe les rancœurs et suscite l’envie.

La Passion du Christ se renouvelle dans le clergé qui conteste le dogme et l’autorité de l’Église. Ceux qui remettent en cause les vérités de la foi, qui relativisent la morale traditionnelle, le sacerdoce, la chasteté. Dans les religieux qui scandalisent les fidèles par leur mauvais exemple ou caractère, par leurs vices ou leur conduite répréhensible. Et dans combien de catholiques sans foi, ou d’une foi pauvre et superficielle, qui profitent de la Semaine Sainte pour « faire une pause », se détendre et pécher, alors que Notre Seigneur Jésus-Christ meurt à nouveau sur la croix pour nous.

La Passion du Christ se renouvelle chaque fois que nous péchons nous-mêmes. En effet, par nos fautes et nos désobéissances, nous L’injurions comme le peuple juif, nous L’accusons comme les Pharisiens, nous Le flagellons comme ses plus grands bourreaux, nous Le condamnons comme les grands prêtres, nous Le trahissons comme Judas ou nous nous en lavons les mains comme Pilate, et même nous Le crucifions une fois de plus…..

Source : https://www.tesorosdelafe.com/articulo-268-la-pasion-de-nuestro-senor-jesucristo
Source photo : Imagen de Andrew Martin en Pixabay

Posted in Actualités, Perspective Catholique

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