La Sainte Eglise utilise les joies vibrantes et très chastes de Pâques pour faire briller devant nos yeux – même dans la tristesse de la situation contemporaine – la certitude triomphante que Dieu est le Seigneur suprême de toutes choses, que le Christ est le Roi de gloire, qu’Il a vaincu la mort et écrasé le diable ; que son Église est une reine d’une immense majesté, capable de s’élever de tous les décombres, de dissiper toutes les ténèbres et de briller du triomphe le plus éclatant, au moment même où il semblait que la plus terrible, la plus irrémédiable des défaites l’attendait.
Lorsque Notre Seigneur Jésus-Christ mourut, les Juifs scellèrent son tombeau, le gardèrent avec des soldats, et jugèrent que tout était fini. Dans leur impiété, ils ont nié que Notre Seigneur était le Fils de Dieu, qu’il était capable de détruire la prison sépulcrale dans laquelle il reposait, et surtout qu’il était capable de passer de la mort à la vie. Or, tout cela s’est réalisé. Notre Seigneur a ressuscité sans la moindre aide humaine, et sous son autorité, la lourde pierre du tombeau a été roulée comme un nuage. Et Il est ressuscité.
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De même, l’Église immortelle peut être apparemment abandonnée, injuriée, persécutée. Elle peut se trouver, apparemment vaincue, sous le poids des épreuves les plus lourdes. Elle a en elle-même une force intérieure et surnaturelle, qui lui vient de Dieu, et qui lui assure une victoire d’autant plus éclatante qu’elle est plus inattendue et plus complète.
Telle est la grande leçon, la grande consolation des hommes droits qui aiment par-dessus tout l’Eglise de Dieu : le Christ est mort et ressuscité.
L’Église immortelle se relève de ses épreuves, glorieuse comme le Christ, dans l’aube radieuse de sa Résurrection.
Source : https://www.tesorosdelafe.com/articulo-1806-despues-de-la-crucifixion-el-triunfo-de-nuestro-redentor
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