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Les gardes suisses prêtent serment de servir Dieu et son Église

Par Michael Haynes

Le 6 mai dernier, le Vatican a accueilli le spectacle annuel de la cérémonie d’assermentation des gardes suisses, au cours de laquelle 34 nouveaux membres ont fait la promesse solennelle de servir et de protéger le pape et les cardinaux, jusqu’au sacrifice de leur vie.

« Je jure de servir fidèlement, loyalement et honorablement le souverain Pontife et ses successeurs légitimes, de me dévouer à eux de toutes mes forces, en sacrifiant même, si nécessaire, ma vie pour leur défense », commence le serment, lu à haute voix aux nouveaux gardes suisses réunis par leur aumônier, le père Kolumban Reichlin. 

Le serment se poursuit :

« J’assume les mêmes devoirs envers le Collège des cardinaux pendant la vacance du Siège apostolique. Je promets également au commandant et aux autres supérieurs respect, loyauté et obéissance. Je le jure, que Dieu et nos saints patrons m’assistent ».

Tel est le serment que chacun des gardes suisses s’impose et par lequel chacun commence ses deux années minimum de service du Pontife romain et du Saint-Siège.

Chaque nouveau garde s’engage à prêter serment en tenant le drapeau du corps de la main gauche et la main droite levée, avec trois doigts tendus pour représenter la Sainte Trinité.

L’étendard du corps est tenu par des gardes pour que chaque nouvelle recrue puisse prêter serment, tandis que le père Reichlin et le colonel des gardes Christoph Graf se tiennent debout pour assister au serment de chaque soldat.

La cérémonie d’assermentation se déroule dans la cour San Damaso du Palais apostolique du Vatican. De nombreux amis et parents réunis pour l’occasion ont été rejoints par un certain nombre de cardinaux et de prélats travaillant au Saint-Siège.

La cérémonie annuelle est organisée pour commémorer le 6 mai 1527, jour où 189 gardes suisses ont défendu le pape Clément VII lors du saccage de Rome par l’armée de l’empereur Charles Quint. 147 gardes sont morts en défendant le pape, tandis que les 42 autres l’ont escorté jusqu’à la sécurité du Château Saint-Ange, à quelques centaines de mètres du Vatican, au bord du Tibre.

Bien que célèbres dans le monde entier pour leurs uniformes aux couleurs vives, les gardes suisses ne sont pas seulement une démonstration de force symbolique ou le premier point d’accroche pour les touristes en ballade. Les membres de la « plus petite armée du monde » ont pour mission de protéger le pape, le Vatican et le palais apostolique, ainsi que d’assurer l’ordre lors des diverses cérémonies papales qui font partie de la vie quotidienne du pape.

Armés de hallebardes, les gardes sont également équipés d’armes à feu lors des événements papaux. Des équipes de gardes en uniforme et en civil assurent la protection du Saint-Siège à tout moment, en particulier après la tentative d’assassinat du pape Jean-Paul II en 1981.

Les recrues doivent avoir la nationalité suisse, être âgées de 19 à 30 ans, avoir suivi une formation militaire de base et mesurer au moins 1,80 mètre. Il doit également être un catholique célibataire, bien qu’après cinq ans de service – deux ans seulement sont obligatoires – un garde soit autorisé à se marier.

À l’issue de cette cérémonie, la Garde suisse compte aujourd’hui 135 membres.

Source : https://www.tfp.org/swiss-guards-swear-their-oaths-of-service-to-god-and-his-church/?PKG=TFPE3322

Photo : Paul Ronga, CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons

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