Prévisualiser dans un nouvel onglet
Lorsque la cathédrale Notre-Dame apparaît, elle laisse de côté toutes choses, même la cathédrale Saint-Marc de Venise.
Les trois portes ont de magnifiques ogives, profondes, indiquant bien l’épaisseur des murs.
Sur chaque portail, sur toute la largeur, se trouvent des épisodes de l’Histoire sacrée gravés d’un côté et de l’autre.
Imaginez qu’il n’y ait pas eu la partie haute et que l’église soit seulement couronnée par la balustrade qui se trouve au-dessus des têtes des rois. Cela ferait un beau bâtiment!
Imaginez maintenant un autre bâtiment formé uniquement par cette grande ogive centrale, puis par les deux ogives latérales, puis par ces petites ogives au sommet, qui forment une colonnade de ogives minces, délicates et entrelacées.
Imaginez cela sur le sol.
Cela ne donnerait-il pas une façade latérale d’une magnifique église?
Eh bien, imaginez encore chacune de ces immenses tours transformées en oratoire et placées à même le sol. Comme ce serait beau!
Justement, à Notre Dame, ces trois beautés se superposent. La touche française, dont le charme est plus beau que la beauté, a estimé que s’ils étaient isolés, quelque chose manquerait.
Derrière, il y a un toit et au-dessus, une flèche. C’est la fameuse flèche de Notre-Dame, qui donne un fond de légèreté, de grâce et de grandeur à ces tours qui n’étaient pas terminées.
La flèche est magnifique ! La croix au sommet a une élégance qui laisse sans voix. C’est quelque chose de fantastique.
La cathédrale n’aurait pas dû rester comme cela, les tours auraient dû aller plus haut.
Mais le style gothique est mort avec le souffle murmure néo païen de la Renaissance et de l’Humanisme.
C’est pourquoi les tours n’ont pas été terminées et il est seulement resté des guérites dans un coin, pleines de charme et de beauté.
Une impression très agréable est le contraste entre la hauteur et la largeur de la cathédrale.
Elle est mince, haute, beaucoup plus haute que large.
De sorte qu’avec cette bonne largeur on ne peut pas l’appeler un bâtiment fragile.
Elle est gracieuse, légère, et possède une force indéniable. Et elle nous parle de la plénitude de l’esprit du Moyen Âge, hiératique, sacré, hiérarchique, ordonné, le tout tourné vers le plus haut, où le plus grand sérieux se marie bien avec la grâce la plus légère et la plus délicate finesse.
Les plus beaux aspects de l’âme catholique apparaissent volontairement dans tous les angles de la cathédrale.
Il y a quelque chose de la gloire de la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ dans l’air triomphal de cette cathédrale.
Source : https://catedraismedievais.blogspot.com/2016/08/notre-dame-de-paris-reflete-gloria-da.html
Source photo : Image par Leif Linding de Pixabay