Le rituel tel qu’il est décrit se termine par la déclaration suivante : « Par mon corps, par mon sang, par ma volonté, c’est fait ».

Cosmopolitan, un magazine populaire destiné aux jeunes femmes, a partagé avec ses lectrices la façon dont elles pouvaient bénéficier d’un service d’avortement ritualisé via un établissement d’avortement portant le nom de la mère du juge de la Cour suprême Samuel Alito.

Le 16 novembre dernier, Cosmopolitan a expliqué sur sa page Instagram le processus d’un avortement à thème satanique. Il y était notamment question d’un service « cérémoniel » fourni à la « Clinique d’avortement satanique de la mère de Samuel Alito ».

« Qu’est-ce que cela fait d’avoir un avortement satanique ? Pour Jessica* [un faux nom pour préserver l’anonymat], une mère de trois enfants âgée de 37 ans qui a reçu des médicaments pour l’avortement via la clinique satanique de la mère de Samuel Alito, ‘l’expérience a juste été très encourageante' », relate Cosmopolitan dans un post Instagram. « Bien qu’elle ne soit pas sataniste, Jessica a décidé d’incorporer quelques éléments cérémoniels dans son expérience d’avortement en solo. Pourquoi pas, s’est-elle dit. Le message général a fait tilt chez elle. »

Le message présentait une série de diapositives décrivant les étapes d’une cérémonie d’avortement ritualisée, telle qu’elle est prescrite par le Temple satanique. Il s’agit notamment de fixer son reflet avant de prendre une pilule abortive et de dire : « Notre corps est inviolable, soumis à notre seule volonté ».

Le rituel se termine ensuite par la déclaration suivante : « Par mon corps, par mon sang, par ma volonté, c’est fait ».

Les diapositives attestent également que l’on peut « inclure autant de proches que l’on souhaite » dans la cérémonie et « allumer des bougies ou même se déguiser – tout ce qui permet de se sentir plus fort ».

Peu avant ce post, Cosmopolitan avait partagé un article sur la clinique d’avortement satanique, spéculant sur une chronologie alternative où la mère d’Alito aurait choisi l’avortement au lieu de le mettre au monde.

« Mais que se serait-il passé si les circonstances avaient été différentes – si sa propre vie avait été mise en danger par la grossesse ou si le fœtus présentait une anomalie fatale ou si Rose n’était tout simplement pas prête à avoir un enfant ? Et si elle avait eu le choix et l’accès à des soins d’avortement sûrs et légaux », demande le magazine. « Près de 75 ans plus tard, dans un paysage des droits reproductifs qui donne l’impression de reculer dans le temps, un groupe a décidé de canaliser ce fantasme politique dans une nouvelle entreprise de soins de santé nommée en son honneur ».

Le principe de cette clinique, comme le décrit Cosmopolitan, est d’utiliser la religion comme moyen de protéger les droits à l’avortement.

« A part TST, aucun autre groupe confessionnel aux États-Unis n’a jamais ouvert de clinique d’avortement », note le magazine. « Et c’est ce qui change la donne : contrairement à d’autres fournisseurs de pilules abortives par courrier comme Hey Jane ou Abuzz, TST est une religion. Cela signifie que ses patients, qui n’ont pas besoin d’être eux-mêmes satanistes, participent à un rituel religieux ».

La publication ajoute : « Il s’agit d’une distinction juridique clé que TST espère exploiter dans son effort historique pour étendre son modèle de clinique au-delà du Nouveau-Mexique – dans des États où l’avortement est autrement interdit ».

Cosmopolitan n’a toujours pas répondu à la demande de commentaire de FOX News Digital.

Source : https://www.foxnews.com/media/cosmopolitan-magazine-shares-steps-satanic-abortion-ceremony

Source photo : Photo: Capture d’écran YouTube – Hail Satan – Official Trailer