En effet, si l’institut de la censure, le gendarme des médias, « a noté que de très nombreuses personnes avaient été heurtées par les propos tenus à l’antenne par l’humoriste », il a finalement « estimé que (ces propos) n’excédaient pas les limites de la liberté d’expression, dont il est le garant et qui vaut aussi pour les idées polémiques qui heurtent, choquent ou inquiètent », peut-on lire dans le communiqué officiel mis en ligne en ce début de mois de septembre.

Le CSA conclut : « Le Conseil a relevé, par ailleurs, que la directrice générale de France inter, ainsi que l’humoriste lui-même, avaient publiquement exprimé leurs regrets », par conséquent il n’a « pas relevé de manquement de la station » à son cahier des charges, et n’a donc pas prononcé de sanction dans cette affaire.

On ne peut s’empêcher de se demander si la cible de cet humour déplacé et vulgaire eut été la communauté musulmane, la décision du CSA aurait-elle été aussi lâche et « tolérante » ? Rien n’est moins sûr !