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Le 29 octobre 2020 (TFP France) - Les catholiques ont longtemps accordé le bénéfice du doute au pape François lorsqu’il s’écarte fréquemment de la voie de l’orthodoxie. Cependant, sa dernière déclaration concernant les unions civiles entre personnes de même sexe ne laisse aucun crédit au doute. De nombreux catholiques ont le sentiment que quelque chose ne va pas du tout.
«Ce que nous devons créer, c’est une loi sur l’union civile», dit le pape dans le documentaire «Francesco», qui vient de sortir en première à Rome. «De cette façon, ils sont légalement couverts.»
La déclaration de François selon laquelle les couples homosexuels ont besoin de la protection juridique des unions civiles pour assurer leur «droit à une famille» ne laisse aucun doute sur le fait qu’il rompt avec l’enseignement officiel de l’Église catholique romaine. Une union légale centrée sur un acte sexuel intrinsèquement mauvais valide cet acte gravement pécheur. L’acceptation de telles unions et de leurs actes constitutifs fait tomber tout l’édifice de l’enseignement moral et social de l’Église catholique. C’est une évidence. Il n’est pas nécessaire d’avoir un doctorat en théologie pour le comprendre. Les médias libéraux du monde entier proclament avec joie cette rupture avec la foi, la rendant publique et notoire.
Les effets désastreux de la déclaration de «Francesco».
Comme d’habitude, le Saint-Siège ne nie ni ne «clarifie» la déclaration de manière substantielle. Certains cherchent à rétablir le bénéfice du doute. Il est rappelé aux fidèles que ces déclarations spontanées ne sont que des «opinions personnelles» et ne reflètent pas l’enseignement ou le magistère officiel de l’Église. D’autres soulignent qu’il y a souvent des erreurs de contexte et de traduction qui pourraient donner à cette déclaration d’autres significations. D’autres encore font remarquer que le soutien aux unions civiles n’est pas nouveau pour le pape. Il a déjà exprimé cette position dans le passé. Ce qui rend cette déclaration différente, c’est son calendrier, sa formulation plus claire et sa diffusion universelle.
Cette déclaration et le fait que le pape François ne se rétractera probablement pas et n’affirmera pas son adhésion sans réserve à l’enseignement officiel de l’Église sur la question rendent inutiles ces interprétations édulcorées.
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La déclaration a semé l’incertitude à un moment où la clarté est la plus nécessaire. Ce nouvel épisode ne fait que répéter ce qu’avaient déjà fait les déclarations précédentes : il sème la confusion parmi les fidèles.
Deux choses sont certaines. Il ne fait aucun doute que la déclaration laissera les catholiques les plus fidèles se débattre dans l’obscurité pour se défendre tant bien que mal en discutant la position du pape François avec les autres. Il ne fait également aucun doute que les libéraux catholiques les plus hérétiques applaudiront cette déclaration scandaleuse pour soutenir leurs programmes de gauche. Par exemple, le père James Martin, jésuite et militant pro-LGBTQ+, a qualifié cette déclaration de «grand pas en avant».
Pendant ce temps, Dieu est offensé, la crise au sein de l’Église s’accélère et d’innombrables âmes sont perdues pour l’éternité.
Pas un incident isolé
Le débat sur cette dernière déclaration ne peut être considéré comme un fait isolé. Celle-ci doit être insérée dans la série ininterrompue de déclarations qui embrassent de nombreux aspects de la morale et de l’enseignement catholiques. Il ne s’agit pas d’affirmations aléatoires. Elles forment un ensemble cohérent.
Ce qui a fait surface au cours des années du pontificat du pape François est un ensemble de déclarations cohérentes qui remettent en question les enseignements de l’Église. Comment ces «opinions personnelles» peuvent-elles être conciliées avec l’exercice de la charge papale? Les experts étudieront les implications canoniques et théologiques de cette délicate question, mais ce qui est clair pour les 1,3 milliard de catholiques du monde entier, c’est qu’un changement de paradigme au sein de l’Église s’est produit au cours du pontificat du pape François. Ce changement se reflète dans sa politique officielle et sa gouvernance. Ces attitudes ont des conséquences tragiques pour les fidèles dans leur vie quotidienne et leur sanctification.
En matière de foi et de morale, le pape ne peut pas se permettre d’avoir des opinions hétérodoxes «personnelles». Il met les âmes en danger. Aucun pape, évêque ou prêtre ne peut faire cela. Aucun pasteur ne peut exprimer son approbation pour une relation sexuelle intrinsèquement mauvaise qui entraînera ses participants en enfer à moins qu’ils ne se repentent. Aucun pasteur ne peut poursuivre un magistère parallèle «personnel» sous la forme d’actes «non officiels», d’entretiens, de gestes et de conversations qui cautionnent une doctrine et une morale contraires à la foi catholique.
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Un changement de paradigme
Cette rupture avec le magistère catholique traditionnel est bien documentée dans le livre publié en 2018, «Le “changement de paradigme” du pape François : Continuité ou rupture dans la mission de l’Église? Bilan des cinq premières années de son pontificat». L’auteur, José Antonio Ureta — membre senior de la TFP française — jette un regard critique sur les preuves accablantes de cas où le pape a contesté et nié l’enseignement traditionnel de l’Église, y compris celui qui condamne les unions civiles entre personnes du même sexe.
Ce changement de paradigme se manifeste par des actes, des déclarations et des attitudes, dans lesquels il appelle à un programme écologique et mystique radical, à une immigration débridée et à l’ouverture à l’Islam. Il a encouragé l’indifférence religieuse, le relativisme moral et sexuel et les mouvements populaires néomarxistes. Un scandale plus récent de cette rupture a été le déplorable culte de l’idole de la déesse andine Pachamama lors du Synode de l’Amazonie à Rome en octobre 2019.
La rupture est claire. Il n’y a aucun doute. La déclaration de «Francesco» sur l’union civile s’ajoute à une longue liste de graves dénégations. La douloureuse conclusion est que les opinions personnelles de François ne reflètent pas l’enseignement de l’Église.
Résister aux erreurs du pape est un droit et un devoir
Ce qui n’est pas clair pour des centaines de millions de fidèles, c’est ce que les catholiques horrifiés doivent faire face à cette crise unique et monumentale dans l’histoire de l’Église.
Dans son livre, M. Ureta montre que l’Église enseigne que le pape n’est infaillible que dans certaines circonstances. En dehors de ces circonstances, il peut se tromper. Cependant, lorsque le pape se trompe, les catholiques ne doivent pas se tromper avec lui. Une fois que l’on voit que François contredit les enseignements traditionnels du Magistère de l’Église, les fidèles ont le droit et le devoir de résister à ses erreurs. Cette résistance à l’erreur, légitime et pourtant très respectueuse des bergers de l’Église et même du Souverain Pontife, est défendue par saint Thomas d’Aquin, saint Robert Bellarmin, Suarez, Vitoria et d’autres géants de la théologie.
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Une telle résistance n’est pas rare dans l’histoire de l’Église. La résistance publique est un devoir lorsque des attitudes mettent la foi en danger. L’auteur cite le modèle de résistance employé par le professeur Plinio Corrêa de Oliveira en 1974 face à la politique de détente du Vatican à l’égard des gouvernements communistes. Son attitude à la fois révérencieuse et ferme s’est exprimée par des mots émouvants : «En cet acte filial, nous disons au Pasteur des Pasteurs : notre âme est vôtre, notre vie est vôtre. Ordonnez-nous ce que vous voudrez. Mais ne nous demandez pas de croiser les bras devant le loup rouge qui mène l’assaut. À cela notre conscience s’oppose».
Une résistance fidèle au milieu des coups
Ainsi, en réponse à la déclaration du pape «Francesco» sur l’union civile, les catholiques doivent la rejeter et y résister. Ils doivent employer tous les moyens possibles pour s’opposer à cette grave erreur.
Cela signifie résister à tous les bergers qui suivent le pape François dans cette erreur, en particulier ceux qui, comme le père Martin, la promeuvent. M. Ureta compare la situation des catholiques fidèles à celle d’une épouse et des enfants d’un mari et d’un père psychologiquement violent. Sans abandonner le foyer familial, la mère et les enfants peuvent légitimement s’isoler du père et éviter les contacts réguliers pour se défendre contre ses mauvaises manières. De cette façon, le lien indissoluble du mariage n’est pas rompu et le père est encouragé à se repentir.
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Au lieu de se révolter et de quitter l’Église, les catholiques qui ont cette attitude calme de résistance ferme, mais respectueuse peuvent aider à la sauver. Selon les mots du fondateur de la TFP, le professeur Plinio Corrêa de Oliveira : «Dieu nous appelle à être les moutons qui résistent à l’envie de s’enfuir lorsque le berger les maltraite à plusieurs reprises avec son bâton. Au contraire, nous sommes appelés à rester et à nous battre même lorsque nous subissons ces abus. Dieu veut cela pour que, lorsqu’Il décidera dans sa miséricorde d’envoyer à nouveau de bons bergers dans son troupeau, il y ait un troupeau pour qu’ils gouvernent».
Ainsi, les catholiques doivent se défendre et résister sereinement aux actions des pasteurs de tous niveaux qui mettent la foi en danger. Ils peuvent réagir avec clarté et charité, en prenant leurs distances par rapport aux actions de ces pasteurs errants. Ils peuvent contribuer à dissiper les doutes dans l’âme de leurs frères catholiques, en leur expliquant comment rester fidèles au Christ chaque fois que le pape François fait des déclarations peu orthodoxes.
Auteur: John Horvat II est un érudit, chercheur, éducateur, conférencier international et auteur du livre Return to Order, ainsi que de centaines d’articles publiés. Il vit à Spring Grove, en Pennsylvanie, où il est vice-président de l’American Society for the Defense of Tradition, Family and Property.
Source : © Jose Schelini pour la traduction
© returntoorder.org pour le texte anglais original.
Photo : © presidencia.gov.ar
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