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Les sanctuaires en grande difficulté financière en France

Lourdes, le 02 juin 2020 (TFP France) - L’une des conséquences dramatiques du confinement imposé en France, tout le monde le sait bien, est la très grave crise économique qui s’annonce, ou plutôt, qui a déjà commencé.

Les sanctuaires catholiques n’y échappent malheureusement pas…

Dans un article publié le quinze mai dernier, le journal La Croix a mené l’enquête.

Chute des dons, fermeture des hôtelleries, mise au chômage partiel des salariés?: partout en France, les sanctuaires ont subi d’importantes pertes, souligne la rédaction du quotidien.

En commençant par le sanctuaire de Lourdes, qui a à peine rouvert ses portes le samedi 16 mai, après deux mois de cloisonnement.

Son recteur, Mgr Olivier Ribadeau Dumas, a récemment lancé un appel aux dons : « L’impact économique de la crise que nous traversons est gravissime (…). Nous ne pourrons pas survivre sans aide », a-t-il déploré.

La totalité des pèlerinages organisés d’avril à juillet a été annulée, 70 % de ceux du mois d’août, et 30 % de septembre à octobre…Une véritable catastrophe pour Mathias Terrier, le directeur de la communication du sanctuaire : « Historique, ce déficit est estimé à huit millions d’euros. Tous nos efforts de retour à l’équilibre économique - avec environ 100 000 € d’excédents dégagés en 2018 et 2019, une tendance qui devait se confirmer cette année -, sont balayés. »

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Dans la petite ville de Lourdes, la fermeture du sanctuaire marial a entraîné la suspension d’activité des principaux acteurs de la filière touristique, de l’hôtellerie aux commerces : « C’est tout l’écosystème de la ville qui s’est arrêté, avec près de 1,5 million de nuitées annulées…», rapporte La Croix.

Même situation déplorable du côté du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle: boutiques, hôtelleries et sanctuaires désertés des  foules de pèlerins habituels.

Les divers responsables cherchent alors des solutions, comme le président de l’Association du sanctuaire Notre-Dame-de-Grâces de Cotignac, Gaétan Guiller : « Nous réfléchissons à des sessions estivales en format réduit, permettant d’accueillir cinq à sept familles ». Il estime à 200 000 € - sur un revenu annuel de 850 000 € - le manque à gagner des trois derniers mois. Des chiffres énormes.

Damien Thomas, secrétaire général du sanctuaire d’Alençon, affirme : « Cette crise révèle combien les sanctuaires soutiennent les gens dans les aspects essentiels de la vie : le travail à Montligeon, les malades à Lourdes…».

« Plus que jamais, nous allons avoir besoin de ces oasis spirituelles après la pandémie », assure-t-il.


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Posted in Perspective Catholique

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1 Comment

  1. Fabienne Menager

    Il est vrai qu’il n’est pas facile de gouverner aujourd’hui. Songez un instant à l’hypothèse où les rassemblements dans les églises auraient été autorisés, certains n’auraient pas manqué d’y voir un mépris de la vie des chrétiens, ou une indifférence totale. En l’occurrence, le gouvernement s’est préoccupé de la vie de chacun, ne faisant aucune différence entre les uns et les autres. C’est équitable. Imaginons que des familles aillent à l’église et rapportent avec eux le covid-19. Consternation. Et accusations contre un gouvernement qui aurait laissé faire. Il vaut mieux considérer qu’il a le dos au mur et doit prendre les dispositions qui s’imposent puisque quand ce virus a frappé, chaque médecin qui pensait connaître ce type de virus se trouvait ensuite confronté à diverses mutations du virus, et diverses attaques au point que certains laboratoires ont commencé à parler de virus-chimère, c’est-à-dire empruntant à divers virus certains modes d’attaques et certaines mutations. Conséquence, le gouvernement devait prendre les mesures qui s’imposent.
    Peut-être que les prêtres peuvent organiser un système de messe dans les sanctuaires, même vides, car il faut les faire vivre et en les filmant à l’avance, puis vendre ces messes sur le Net. Ne pas y voir offense, c’est juste une idée pour voir si les prêtres peuvent ainsi dégager un revenu tiré de la messe pour entretenir les sanctuaires pour le jour où les fidèles pourront y retourner, ce qui permettrait à ces prêtres de les entretenir. Ils peuvent aussi faire appel aux bonnes âmes. Nous avions un ami qui était charpentier et qui taillait des factures expressément charitables quand il s’agissait de refaire un clocher par exemple, un prix d’ami. Il faut donc aller voir les hommes de métier et leur demander gentiment de faire un effort sur la facture, que Dieu leur rendra ce geste.
    Penser à Fufu (notre cher De Funès qui nous manque). Que croyez-vous qu’il aurait fait s’il avait été prêtre ou maire (de droite forcément) voulant restaurer son église ? Et Fernandel, en curé tombant à bras raccourcis sur tout communiste, imaginez ce qu’il aurait fait, s’il avait été curé voulant restaurer son église ? « Demandez et on vous donnera » dit Jésus. Les prêtres doivent se rendre en collège à l’Elysée pour demander au gouvernement de l’aide pécuniaire pour les sanctuaires. Il faut oser pour obtenir quelque chose. Et si le gouvernement les renvoie, il faut donc y retourner de nouveau, jusqu’à obtenir une réponse positive.
    Une petite histoire qui est très drôle : un homme avait 6 garçons et la rentrée des écoles approchant, et ceux-ci ayant grandi, il devenait urgent de leur procurer vestes et pantalons. Cet homme se rendit à une boutique vendant des vêtements de très bonne qualité pour un prix honnête. L’homme fit essayer à ses garçons des pantalons pour commencer. Et il prit deux pantalons pour chaque garçon. Tout le monde était très satisfait. Mais c’est comme partout, le moment de payer arriva. Le brave homme avec ses six garçons, demanda donc humblement mais fermement, car il faisait aussi réaliser une bonne vente au marchand, un rabais. Mais ce marchand avait l’âme sombre et n’ayant aucune empathie pour ce pauvre père de famille, il ne voulait consentir aucun rabais. L’homme regarda donc ses fils en disant : « Vous voyez mes garçons, je crois que vous ne pourrez vous habiller correctement pour la rentrée des classes. » Les garçons hochèrent tristement de la tête et suivirent leur père qui sortit dignement de la boutique. Mais l’histoire ne se termine pas là. Le bon père se tint devant la boutique, non sans avoir proprement aligné ses garçons du plus petit au plus grand, bien en ligne, devant la boutique, ce qui prenait une certaine place. Le père de famille se tenait lui-même à côté de la porte. Quand une personne voulait rentrer dans la boutique, le brave père de famille le prenait à partie et lui contait son histoire, en lui disant qu’il ne fallait pas aller là où un triste marchand avait refusé un modeste rabais à un brave père de famille qui devait habiller ses six garçons. Il racontait toute son histoire avec force gestes, montrant les garçons, montrant aussi la taille de chacun, etc. La personne qui était ainsi informée se prenait de pitié pour le pauvre monsieur et refusait de rentrer dans la boutique, redressant la tête de manière ostentatoire en poursuivant son chemin, pour bien marquer sa désapprobation. Au bout de quelque temps, et après avoir raté bien certainement plusieurs ventes, le marchand ouvrit sa porte, prit énergiquement le bras du père de famille et l’invita à rentrer dans sa boutique pour parler rabais.
    C’est une histoire vraie, qui eut lieu aux Pays-Bas. Cela montre qu’il ne faut jamais baisser les bras. Peut-être qu’une cohorte de prêtres pourraient aller à l’Elysée et s’ils étaient renvoyés avec une fin de non recevoir, ils pourraient s’aligner devant le portail de l’Elysée et expliquer à chaque bonne âme qui passe, comment ils ont vu leurs demandes rejetées etc. Ils attireraient l’attention des journalistes et obtiendraient finalement gain de cause.

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