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Le penseur et militant catholique brésilien Plinio Correa de Oliveira (1908-1995), évoque la nécessaire restauration de la « civilisation chrétienne, austère et hiérarchique, fondamentalement sacrale, anti-égalitaire et anti-libérale » dans son œuvre Révolution et Contre-Révolution.
Le penseur et militant catholique brésilien Plinio Correa de Oliveira (1908-1995), évoque la nécessaire restauration de la « civilisation chrétienne, austère et hiérarchique, fondamentalement sacrale, anti-égalitaire et anti-libérale » dans son œuvre Révolution et Contre-Révolution.
La crise du coronavirus a révélé bien des choses.
L’une d’entre elles qui marquera sans doute longtemps les esprits est l’incroyable cafouillage du gouvernement français.
Voilà des semaines que notre pays donne l’impression de subir une débâcle sans précédent depuis mai 1940. Et le gouvernement, avec ses mots d’ordre contradictoires, a évidemment une grande part de responsabilité dans cette confusion.
Non seulement la crise a dévoilé l’impréparation des « élites » politiques, mais elle a aussi montré, si cela était encore nécessaire, leur incapacité à unir le pays derrière elles. Où sont les grands serviteurs de l’Etat de jadis ?
Autrefois, même s’ils n’avaient malheureusement pas tous la foi, ceux qui dirigeaient la France avaient reçu une formation, héritée de plusieurs siècles de civilisation chrétienne, qui leur permettait de se tenir droit dans l’épreuve et d’entraîner le pays par leur exemple.
A présent ils sont remplacés par des technocrates et des cadres commerciaux, dont la vacuité dans l’action n’a d’égale que celle de leurs discours. Comment pourraient-ils transmettre un idéal si eux-mêmes en sont dépourvus ?
Faillite des élites politiques et religieuses.
Mais la crise du coronavirus, ne solde pas que la faillite des élites politiques.
Elle dévoile aussi cruellement, hélas, celle des élites religieuses. Où sont les évêques dans cette crise ? Et où sont les prêtres ? Certes, quelques-uns ont fait preuve d’un dévouement exemplaire. Mais les autres…
Non seulement la Conférence épiscopale n’a pas négocié avec le gouvernement la célébration des sacrements, mais elle a anticipé ses directives les plus autoritaires, en prenant soin elle-même de fermer églises et sanctuaires, y compris celui de Lourdes !
Jamais, dans toute l’histoire, l’Eglise n’est apparue aussi en retrait durant une épidémie. La nécessité de réconforter les âmes et de préparer, si nécessaire, les mourants à la vie éternelle, a toujours fait qu’elle a occupé la première ligne en temps de calamité.
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Si les sacrements sont indispensables en temps ordinaire, combien le sont-ils davantage en temps de crise quand les hommes cherchent l’espoir en Dieu ? Comment comprendre que les évêques ont accepté que l’eucharistie, pain des anges, soit jugée moins indispensable que le pain des hommes ? Et comment ont-ils pu accepter que la célébration de la sainte messe soit jugée aussi superflue qu’une séance au cinéma ?
Heureusement, face à ce renoncement, des voix s’élèvent parmi les fidèles. Ces derniers sont « exaspérés » par la fermeture des églises, témoigne un prêtre au Figaro. Sur internet, on voit fleurir des initiatives appelant au rétablissement du culte dès le 11 mai.
Beaucoup se demandent avec anxiété, si l’apostasie des clercs est enfin parvenue à son comble et que la foi va dès lors commencer à renaître parmi ceux qui ont reçu pour mission de la transmettre…
L’heure n’est pas à une restauration a minima.
Quand tout est en ruine, comme c’est le cas aujourd’hui, l’heure n’est plus aux restaurations a minima.
Ce dont notre pays a besoin, c’est du rétablissement de la civilisation dont il est issu et qui fit la grandeur de ses élites, autant que la prospérité de son peuple, c’est-à-dire la civilisation chrétienne.
Celle qui a pour origine les chefs d’œuvre de l’art gothique, mais aussi les hôpitaux et les universités. Cette civilisation construite tout autour du bien commun et dont l’Evangile constituait l’idéal.
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Voici comment le pape Léon XIII l’évoquait dans son encyclique Immortale Dei : « Il fut un temps où la philosophie de l’Evangile gouvernait les Etats. A cette époque, l’influence de la sagesse chrétienne et sa divine vertu pénétraient les lois, les institutions, les mœurs des peuples, tous les rangs et tous les rapports de la société civile. Alors la religion instituée par Jésus- Christ, solidement établie dans le degré de dignité qui lui est dû, était partout florissante, grâce à la faveur des princes et à la protection légitime des magistrats. Alors le sacerdoce et l’empire étaient liés entre eux par une heureuse concorde et l’amical échange de bons offices. Organisée de la sorte, la société civile donna des fruits supérieurs à toute attente, dont la mémoire subsiste et subsistera consignée qu’elle est dans d’innombrables documents que nul artifice des adversaires ne pourra corrompre ou obscurcir. »
Ce qu’il faut rétablir
Le penseur et militant catholique brésilien Plinio Correa de Oliveira (1908-1995), évoque la nécessaire restauration de la « civilisation chrétienne, austère et hiérarchique, fondamentalement sacrale, anti-égalitaire et anti-libérale » dans son œuvre Révolution et Contre-Révolution.
Si celle-ci doit être intégralement restaurée dans son essence, le professeur Correa de Oliveira tient compte des évènements qui ont précipité sa chute.
La civilisation chrétienne appelée à renaître devra-t-elle être une copie de la chrétienté médiévale amendée par des « siècles » de modernité ? Au contraire, elle devra être encore plus pure et plus intégrale que celle qui a disparu.
« Le pécheur qui se corrige vraiment a, en règle générale, une horreur plus grande du péché qu’au cours des meilleures années précédant sa chute », fait justement remarquer Plinio Correa de Oliveira. « Il en est de même pour l’Église, qui, après chaque épreuve, ressort spécialement armée contre le mal qui avait cherché à la renverser », poursuit-il en donnant l’exemple de la Contre-Réforme.
En tout point opposée aux vices du monde moderne, la civilisation chrétienne qui naîtra des cendres de celui-ci, devra être fondée, d’après Plinio Correa de Oliveira, sur :
- Un profond respect des droits de l’Église et de la Papauté ainsi qu’une sacralisation aussi profonde que possible des valeurs de la vie temporelle, par opposition au laïcisme, à l’inter-confessionnalisme, à l’athéisme, au panthéisme et à leurs conséquences respectives ;
- Un esprit hiérarchique dans toutes les facettes de la société et de l’État, de la culture et de la vie, par opposition à la métaphysique égalitaire de la Révolution ;
- Une promptitude à déceler et à combattre le mal dans ses formes embryonnaires ou voilées, à le foudroyer avec exécration, en le taxant d’infamie, et à le punir avec une inflexible fermeté dans toutes ses manifestations, en particulier dans celles qui attentent à l’orthodoxie et à la pureté de mœurs, par opposition à la métaphysique libérale de la Révolution et à la tendance de celle-ci à donner libre cours au mal et à le protéger.
Puisse Dieu avoir pitié de la France et permettre à notre pays qu’il s’engage enfin dans la voie de cette salutaire restauration. Il n’est pas nécessaire d’être prophète pour comprendre que c’est aujourd’hui une question de vie ou de mort pour le futur de notre nation.
Photo : https://www.canva.com/
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