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Quel monde naîtra de la crise ?

Et si la crise sanitaire n’était que le début d’une succession de crises ? Plus les jours passent, plus la réponse à cette question s’impose comme une évidence.

La première crise est déjà là : c’est le marasme économique.

Le 22 avril 2020, plus de 10 millions de salariés sont au chômage technique en France, soit près d’un salarié du privé sur deux, d’après le ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

Son collègue du ministère des Finances, a quant à lui annoncé la pire récession économique depuis 1945.

Cette crise va malheureusement provoquer la ruine de milliers, voire de centaines de milliers de personnes, condamnant à la misère ceux qui se trouvaient déjà dans une situation précaire.

La crise économique sera « violente, globale et durable », a prévenu Bruno Lemaire.

L’épidémie, et sa gestion hasardeuse, étant mondiale, une crise internationale est aussi prévisible… Les relations, déjà compliquées, entre les Etats-Unis et la Chine communiste, qui porte sans doute une lourde responsabilité dans la diffusion du virus, vont très probablement se détériorer davantage encore, mettant en danger l’équilibre du monde.

L’Afrique pourrait être durement frappée par l’épidémie et les conséquences sociales et économiques de celle-ci, vont très probablement jeter des millions de « migrants » sur les routes de la vieille Europe.

Soudain, à cause de ce petit organisme, toutes les certitudes sont ébranlées.

Une rupture plus brutale que le communisme.

Quel monde va-t-il naître de ces crises successives ?

L’intellectuel et militant catholique brésilien, Plinio Correa de Oliveira, a envisagé dans son œuvre « Révolution et Contre-Révolution », la mutation engendrée par la disparition de l’idéologie communiste telle qu’elle était promue autrefois par l’Union soviétique.

Quand cette dernière a implosé, beaucoup se sont imaginé naïvement que c’était la fin des idéologies et même, pour reprendre l’expression célèbre de Fukuyama, la fin de l’histoire.

Cliquez sur : Vers un gouvernement mondial ?

Pourtant, malgré la défaite apparente des utopies égalitaires, d’autres forces étaient à l’œuvre promouvant une rupture plus radicale encore avec l’ancien ordre hiérarchique et sacral hérité de la chrétienté.

Le but n’est plus d’abrutir les peuples en masses amorphes régies par un parti unique et tout puissant. Non, l’idée qui préside à ce que Correa de Oliveira nomme la « quatrième révolution » - la première étant la Réforme protestante, la seconde la Révolution de 1789 et la troisième celle de 1917 – est la disparition de l’idée même de civilisation au profit d’une réduction de la vie sociale à une sorte de fusion collectiviste tribale, proche de l’anarchie.

Vers une régression volontaire sans précédent ?

Cette tendance a commencé à se manifester il y a déjà quelques décennies, notamment à travers le structuralisme (Lévi-Strauss) puis à l’occasion de mai 68 et du mouvement hippie.

Refus de toute autorité (« Ni dieu, ni maître »), relativisation de la supériorité de la civilisation occidentale puis rejet de celle-ci, recherche de spiritualités alternatives qui ont toutes en commun la négation de la transcendance au profit de l’immanence (New Age, néo-chamanisme, bouddhisme frelaté), culte à la « terre mère » promu par les mouvements écologistes, nudisme, disparition des formes habituelles de courtoisie, rejet du raisonnement et de la logique au bénéfice de l’ahurissement et parfois même de l’abrutissement (observable notamment dans les modes musicales), retour à une culture de l’image (écrans), rejet des formes politiques traditionnelles (Etats-nations), valorisation du nomadisme à travers la figure intouchable du « migrant », misérabilisme dans l’habitat et l’alimentation (véganisme) : nombreux sont les symptômes qui indiquent une régression de l’humanité - dont le caractère volontaire est probablement sans précédent dans l’histoire - vers une sorte de primitivisme.

Les excès du monde moderne, cruellement mis à nu par l’épidémie, ne conduiront-ils pas à cette grande régression ? Nombreux déjà sont ceux qui voient dans la faillite de la mondialisation libérale, l’occasion inespérée d’enterrer avec elle les restes de la civilisation occidentale.

L’Occident ne doit pas disparaître, mais renouer avec ce qu’il fut

Plinio Correa de Oliveira avait prévu cette déliquescence de la modernité, toutefois la solution qu’il offre à cet effondrement est toute autre.

L’intellectuel brésilien ne souhaite pas la disparition de la société occidentale, mais au contraire le retour de celles-ci à ses fondements.

Dans l’encyclique Immortale Dei, Léon XIII décrit la chrétienté médiévale en ces termes : « Il fut un temps où la philosophie de l’Évangile gouvernait les États. À cette époque l’influence de la sagesse chrétienne et sa divine vertu pénétraient les lois, les institutions, les mœurs publiques, toutes les classes et toutes les relations de la société civile. Alors la religion instituée par Jésus-Christ, solidement établie dans le degré de dignité qui lui est dû, était partout florissante grâce à la faveur des princes et à la protection légitime des magistrats. Alors le Sacerdoce et l’Empire étaient unis par une heureuse concorde et l’amical échange de bons offices. Organisée de la sorte, la société civile donna des fruits supérieurs à toute attente, dont la mémoire subsiste et subsistera, consignée qu’elle est dans d’innombrables documents que nul artifice des adversaires ne pourra détruire ni obscurcir.»

L’occasion d’une conversion massive ?

Sacral, hiérarchique et harmonieusement inégalitaire, l’ordre chrétien est en quelque sorte le reflet sur terre de l’ordre divin. Un ordre progressivement détruit par les révolutions successives qui jalonnent l’histoire de l’Occident depuis la fin du Moyen-Age jusqu’à nos jours et dont la restauration implique, bien entendu, une conversion radicale de l’humanité. Les périodes d’épreuves ne sont-elles pas l’occasion d’un tel retour ?

Après avoir annoncé l’expansion du communisme, la Seconde Guerre mondiale et la venue d’une calamité plus redoutable encore si les hommes refusent de se convertir, Notre-Dame de Fatima a promis qu’à la fin son Cœur Immaculé triomphera. « Je lève mes yeux vers Vous, qui habitez dans les Cieux. Voyez : comme les yeux des serviteurs sont fixés sur les mains de leurs maîtres, comme les yeux des servantes sont fixés sur les mains de leurs maîtresses, de même nos yeux sont fixés sur Notre Dame, Notre Mère, jusqu’à ce qu’Elle ait pitié de nous », priait Plinio Correa de Oliveira dans l’espérance de ce triomphe tant attendu de la Reine du Ciel.


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