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Saint Laurent de Brindisi promet la victoire et ordonne d’attaquer (2)

Le père Rohrbacher poursuit :

« Le frère donna son avis sur l’attaque. Et pour la deuxième fois, il assura l’assemblée d’une victoire complète ».

Il s’agissait évidemment d’une certitude charismatique.

Il communiquait naturellement du courage.

« Avec cette réponse, la peur s’apaisa, il fut décidé de commencer la bataille et les soldats furent mis en position.

En d’autres termes, c’est sa parole qui détermine ce qui, humainement parlant, serait probablement téméraire.

« Le frère Laurent, à cheval, prit place en première ligne, vêtu de son habit religieux. »

Non pas pour combattre, car un prêtre ne verse pas de sang, mais pour stimuler par sa présence. C’est-à-dire pour mener les autres au combat, pour les entraîner dans la bataille.

« Alors, levant le crucifix qu’il tenait, il se tourna vers les troupes et leur parla avec une telle force qu’elles ne voulurent plus attendre l’attaque des Turcs. »

Voilà un orateur ! Et c’est un orateur sacré ! Combien de fois avez-vous vu quelqu’un, du haut d’une chaire, parler avec un tel feu ?

« Ils s’élancèrent contre l’ennemi avec une vaillance inouïe ».

C’est ce qu’enseigne Mgr Chautard dans son ouvrage « L’âme de tout apostolat » appliqué à la chose militaire !

En d’autres termes, si vous êtes un homme de Dieu et que vous avez vraiment une vie intérieure, votre parole s’enflamme et déplace les montagnes. Mais il faut être un homme de Dieu ! C’est là que la sainteté prend le pas sur la vie active.

« Les Turcs, de leur côté, les reçurent avec fermeté et le choc fut terrible. Frère Laurent fut entouré par les infidèles en un instant ».

Pouvez-vous imaginer le courage de chevaucher devant les autres sans armes ? Et, en plus, crier : “En avant ! En avant !”

Quelle magnifique attitude que celle de ce capucin à cheval, encourageant tout le monde à aller à la guerre et poursuivant ses sermons par des exclamations, et soudain presque encerclé par les infidèles.

« Mais les colonels Rossburg et Altaim, se précipitant à sa défense, le mettent hors de danger et le persuadent de s’en aller, disant que ce n’était pas sa place.

« ‘Vous vous trompez’, répliqua-t-il fortement. C’est ici que je dois être. Allons de l’avant, la victoire est à nous ».

Pouvez-vous imaginer cela ? Un saint à cheval en pleine guerre qui crie : Allons-y, allons-y, la victoire est à nous, le crucifix à la main ! C’est ça le combat, c’est ça la guerre !

« Les chrétiens reprirent leur charge et l’ennemi, terrifié, s’enfuit dans toutes les directions. »

Sans commentaire… !

« Cette bataille eut lieu le 11 octobre 1611. Une seconde bataille eut lieu le 14 du même mois, suivie du même succès. Les Turcs se retirèrent au-delà du Danube après avoir perdu 30 000 hommes. »

« Il serait impossible d’exprimer les sentiments d’admiration que le frère Laurent avait inspirés aux généraux et aux soldats.

« Le duc de Mercœur, qui commandait sous les ordres de l’archiduc, déclara que le saint religieux avait fait plus dans cette guerre que toutes les troupes réunies ».

Bien sûr qu’il l’a fait. Et ce n’est qu’un homme. Mais un homme en qui Dieu habite. C’est là toute la différence !

« Et après Dieu et la Vierge Marie, c’est à lui qu’il faut attribuer les deux victoires remportées. Une fois de plus, l’Europe était libérée de la barbarie de l’infidèle oriental ».

Pouvez-vous imaginer ce qu’aurait été l’histoire du monde si ces batailles avaient été perdues ? Si les troupes avaient atteint Vienne ? Si elles avaient atteint Rome ?

Avec le protestantisme et l’hérésie qui sévissaient dans toute l’Europe ? On ne peut imaginer ce qui aurait pu se passer…

Source : https://heroismedievais.blogspot.com/2016/08/quando-sao-lourenco-de-brindisi.html

Source photo : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Augusto_Mussini_-_S._Lorenzo_da_Brindisi_-_Ancona,_Chiesa_dei_Cappuccini.jpg

Posted in Châteaux

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