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FRANCE, le 12 mai 2020 (TFP France) La pandémie du coronavirus et le confinement qui en a découlé ont des conséquences dévastatrices pour l’économie des monastères et ordres religieux vivant principalement de l’artisanat et de l’accueil des fidèles.
Très peu de médias font écho de leurs difficultés qui sont pourtant bien réelles, comme le rapporte le site catholique d’informations Aleteia dans un reportage publié le cinq mai dernier.
Plusieurs secteurs sont ainsi touchés : boutiques et hôtelleries fermées depuis des semaines, les produits proposés par les religieux (fromages, biscuits, confitures, confiseries, huiles, vins…mais aussi articles de couture, objets d’art et artisanat religieux) ne se vendent plus ou peu.
Une situation alarmante, comme le décrit bien Gabriel Teissier, directeur du développement de Via Caritatis, le projet vigneron de l’abbaye bénédictine du Barroux : « L’économie du monastère s’est complètement arrêtée le 17 mars. La boutique est la principale source de revenus des moines. Elle a été fermée ainsi que tous les magasins qui revendent les produits du monastère. Côté vins, les cavistes ont pour la plupart stoppé leur activité. Même chose pour les restaurants qui constituent l’essentiel de notre clientèle, ainsi que les hôtels.»
L’arrêt des messes et célébrations religieuses comme les mariages, premières communions… a signé celui, entre autres, de la production d’hosties, de l’impression des faire-part, de la confection des cortèges et de la peinture sur céramique (cadeaux), signale Aleteia.
La crise affecte également le fonctionnement des hôtelleries monastiques, désespérément vides pendant ce Carême, alors que c’est tout le contraire habituellement en cette période de l’année, les fidèles désirant suivre une retraite ou cherchant à se recueillir dans un endroit propice.
« L’activité est figée mais les encours continuent d’arriver : factures, assurances, remboursements d’éventuels emprunts…, explique le frère Matthieu, responsable de l’hôtellerie et du magasin de l’abbaye de Mondaye. (…) Mais ce qui nous inquiète surtout, c’est le manque de visibilité pour l’avenir. »
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Alors, témoigne-t-il, « nous passons notre temps à prier. On nous confie des intentions, nous célébrons des messes particulières pour temps de pandémie, prenons des nouvelles des uns et des autres. Même les pompes funèbres nous ont demandé de prier pour eux ! »
« Par nos inquiétudes, nous communions avec tous ceux qui ont des soucis pour leurs entreprises et leurs salariés, confie de son côté Mère Annuntiata, économe de l’abbaye du Pesquié (Ariège). Nous portons tout cela dans la prière. Nous partageons la hâte de beaucoup de reprendre le travail lucratif. Mais quelle responsabilité pour chacun ! (…) Que le Seigneur nous donne la foi qui soulève les montagnes ! »
En conclusion, Aleteia indique huit moyens pour aider les monastères en difficulté. N’hésitez pas à en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-dessous :
Source : https://fr.aleteia.org
Photo : https://www.canva.com/
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