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La grande remise à zéro

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Ils l’appellent « The Great Reset ».

Tous les grands noms de la finance et de la politique internationales y sont impliqués, à commencer par le Forum économique mondial. Au nom de la préservation de l’environnement et du climat, ils veulent ne mettre en œuvre rien de moins qu’« une Révolution mondiale », selon les termes de Gro Harlem Brundtland, ancien Premier ministre de Norvège et vice-présidente de l’Internationale socialiste, la véritable forge d’où proviennent nombre de ces idées.

Cette révolution, selon Maurice Strong, alors directeur de la Conférence des Nations unies pour l’environnement et le développement, implique « un changement fondamental de notre mentalité, une révolution radicale dans notre façon de faire les choses ».

L’idée derrière le projet est le « développement durable », expliqué par Mme Brundtland elle-même : « Nous devons changer les tendances et les modèles de consommation et de production. Nous devons nous rendre compte que dans le monde industrialisé, nous avons augmenté notre niveau de vie, notre niveau de consommation et de production en abusant des ressources naturelles. Nous n’avons pas payé la facture des conséquences négatives de cette augmentation du niveau de vie ».

Pour ce faire, il faudrait freiner le développement. Auparavant, on parlait de « croissance négative », maintenant l’expression à la mode est « décroissance heureuse ». Ceci est expliqué dans l’Agenda 21, un traité signé par tous les pays du monde : « Nous devons remettre en question les concepts traditionnels de croissance économique (...) Nous devons développer de nouveaux concepts de richesse et de prospérité. Cela présuppose un changement radical vers des modes de vie moins dépendants des ressources limitées de la Terre ».

En d’autres termes, nous devons dire adieu à l’opulence de la vie moderne et revenir à des modes de vie plus austères et « écologiques ».

Ces projets, qui font déjà l’objet de plusieurs traités et conventions au niveau international, sont maintenant mis en œuvre dans la pratique. En Europe, par exemple, la Commission européenne a publié le programme Natura 2000 qui, sous prétexte de protéger les espèces animales menacées, pose tellement d’obstacles au développement industriel qu’il devient presque irréalisable. A cela s’ajoute le PAS (Programme anti-azote), qui restreint toute activité produisant une augmentation de ce gaz.

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En Amérique latine, le pacte d’Escazú a été signé récemment et est en cours de ratification par les parlements respectifs. Ce pacte impose des mesures environnementales très strictes qui, en pratique, freinent le développement du continent. Un point controversé, par exemple, est la perte de souveraineté sur le bassin de l’Amazonie, qui passerait sous le contrôle d’organismes supranationaux.

Parmi les protagonistes de cette révolution, il y a aussi le pape François, qui a convoqué une réunion à Assise pour novembre prochain. Sous le titre « L’économie de François », la rencontre propose l’idée d’un être humain qui, ayant abusé de la création, n’en est plus le centre : un véritable renversement de l’ordre de la Création. Il en résulterait la nécessité de redimensionner son propre rôle dans la création, en le ramenant peut-être au respect de la nature selon les paramètres des peuples primitifs et païens, comme l’a récemment proposé le Synode pour l’Amazonie.

Une dernière question : la Chine acceptera-t-elle cette « décroissance » ? Ou regardera-t-elle, calme et heureuse, la désindustrialisation de l’Occident en concentrant toute la production mondiale entre ses mains ?

Le silence des fidèles.

L’autre jour, lors de la messe dominicale dans une importante paroisse de Milan, le célébrant a révélé un fait effrayant : après la réouverture, dans le diocèse de Saint Ambroise, seuls 30 % des fidèles sont retournés dans les églises. « Les familles et les enfants ont totalement disparu », a-t-il ajouté. La situation n’est guère meilleure dans le reste de l’Italie.

Sans malice, je me suis dit : vous les avez abandonnés pendant la période la plus critique de la pandémie, maintenant ils vous le rendent bien dans la même monnaie.

La pandémie COVID-19 a montré le pire côté de la crise qui a saisi la sainte mère Église pendant plus d’un demi-siècle : l’abandon conscient et volontaire de sa mission salvatrice par tant de pasteurs. Les Italiens ont été choqués lorsque la CEI (Conférence épiscopale italienne) a suspendu le culte public avant même que le gouvernement ne décrète son blocus, privant ainsi les fidèles des sacrements. Au confinement social s’ajoute donc le confinement spirituel, beaucoup plus implacable. Nous avons eu la situation bizarre où les supermarchés et les bureaux de tabac étaient ouverts, mais les cérémonies religieuses étaient interdites. Alors que les gens pouvaient tranquillement faire leurs courses ou acheter des cigarettes, beaucoup sont morts sans l’aide du sacrement de la pénitence et de l’onction des malades. Plus d’un évêque a même dicté des règlements interdisant aux prêtres de s’exposer en s’occupant des malades. C’est exactement le contraire de ce que fait l’Église depuis deux mille ans.

Certains prêtres courageux, défiant les contraintes de la CEI, ont tenté de célébrer la messe en présence de quelques personnes ou en plein air, en parfaite conformité avec les règles sanitaires. Ils ont été sévèrement punis avec de lourdes amendes, et même menacés d’emprisonnement. Il y a eu le scandale de l’invasion de quelques églises par les forces de l’ordre, avec l’interruption sacrilège du Saint Sacrifice. Non seulement les autorités ecclésiastiques n’ont pas protesté contre ces actes de persécution religieuse, mais elles se sont en fait rangées du côté du gouvernement, reprochant aux prêtres « rebelles ». Jamais peut-être dans l’histoire de l’Italie l’Église ne s’est montrée aussi soumise à l’État.

Lorsque, cédant à la clameur des fidèles scandalisés, la CEI a finalement commencé à élever un peu la voix pour défendre la liberté religieuse, elle a été immédiatement réduite au silence par le pape François, qui, depuis sa chaise à Santa Marta, a exhorté les évêques à « obéir aux instructions du gouvernement ».

À cette attitude servile envers César, il faut ajouter les efforts de nombreux pasteurs qui nient toute signification spirituelle à la pandémie. Est-ce une punition divine ? La pensée catholique traditionnelle l’aurait considéré, au moins comme une hypothèse. Il est indéniable que la Providence utilise parfois, comme causes secondaires, les événements naturels comme « punition » pour les péchés de l’humanité. À Fatima, par exemple, la Vierge a explicitement défini les deux guerres mondiales comme étant des punitions. Aujourd’hui, cependant, ce mot est absolument exclu du vocabulaire catholique. L’archevêque de Fatima, le cardinal Antonio Marto, est allé jusqu’à dire : « Parler de cette pandémie comme d’un châtiment, c’est de l’ignorance, du fanatisme et de la folie ». Ils refusent de parler du péché public. Ils refusent d’appeler les fidèles à la conversion. Ils refusent, en somme, de remplir leur devoir de pasteurs des âmes.

Et les fidèles ont réagi en s’éloignant d’eux, ne reconnaissant plus en eux la voix du vrai pasteur...

On dit que le silence des sujets est une leçon pour les rois. Que peut-on dire du silence des fidèles ?


Source : https://www.atfp.it/

Photo : Capture d'écran Youtube

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2 Comments

  1. Gustavo Murialdo

    Siendo posible, me encantaría (y hasta me atrevería a decir que necesito) recibir estos textos magníficos como mails en ghmurialdo@hotmail.com, en lo posible en castellano. Con mucho esfuerzo y pérdida de algunos conceptos puedo leer el francés. Desde ya quedo agradecidicimo. In Domina

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