L'adjointe au patrimoine de la mairie de Paris, Karen Taïb, a indiqué, lors d'une audition de la mission d'information de l'Assemblée Nationale sur le suivi de la restauration de Notre-Dame, que la crypte archéologique sera « rouverte à la fin de mars ». « Évidemment à la condition que le site soit dépollué, mais on a des monitorings de plomb réguliers », a-t-elle précisé.
A la même occasion, le Premier adjoint Emmanuel Grégoire, a indiqué également que « si tout se passe bien, on attend une ouverture du parvis, sans doute que partielle, au cours du premier semestre. Il faudra d'abord poser la résine et avoir des tests de validation ».
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Ce nouveau nettoyage doit se faire par l'application d'une résine à froid, et vise à retirer les dernières particules de plomb, précise le magasine en ligne GEO, où l’on peut lire ces informations.
Sur la restauration ou non à l'identique de la charpente de la cathédrale, d’autres voix s’élèvent pour défendre Notre-Dame contre les projets loufoques et progressistes qui la menacent toujours. Comme Frédéric Létoffé, coprésident du Groupement des entreprises de restauration de monuments historiques (GMH), qui a eu cette réponse nette et sans appel : « Nous revendiquons une reconstruction à l'identique. Il y avait une charpente en bois, on a toutes les données, on est en capacité de la refaire à l'identique avec les mêmes matériaux du bois, de la pierre, du plomb ». La flèche a en outre été « créée par Viollet-Le-Duc est classée, protégée. (...) On ne peut pas aller au-delà de ça », affirme-t-il.
De plus, insiste-t-il, « le gothique du XIIIe siècle a laissé une architecture d'équilibre » grâce à laquelle Notre-Dame « s'est bien comportée dans l'incendie ». Elle a ainsi pu résister avec plus de force aux flammes qui la ravageaient. Utiliser d’autres matériaux signifierait mettre en danger cet équilibre.
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Tailleur de pierre de profession, Mr Létoffé plaide en faveur de l'installation prévue sur le parvis d'un « village des métiers », pour « donner envie aux jeunes d'y travailler ».
« Garder la fibre manuelle. La perfection de la main, c'est ce qui fait vibrer un monument », conclut-il joliment.
Mais, pourquoi y avoir mis le feu ? ? ?