Le 01 decembre 2020 (TFP France) - Face aux projets effarants de l’archevêque de Paris qui souhaite « donner une touche moderne à la cathédrale [Notre-Dame] en demandant à des artistes contemporains de remplacer les vitraux détruits par des œuvres de leur cru, d’installer des bancs conçus par des designers ainsi que des parcours lumineux psychédéliques pour guider les visiteurs », le romancier et chroniqueur, Jean-Marie Rouart, réagit vigoureusement dans une tribune publiée dans Valeurs Actuelles.
« Notre-Dame a, Dieu merci, échappé à la destruction par le feu. Elle a échappé tout au long de sa longue histoire à tous les périls qui la menaçaient: les guerres de Religion, les fureurs anticléricales du Comité de salut public, l’invasion des cosaques en 1815, les folies destructrices de la Commune de Paris, la «grosse Bertha» pendant la Première Guerre mondiale », énumère l’écrivain.
« Chef-d’œuvre de l’architecture médiévale, elle a été sauvée in extremis de la décrépitude, voire de la démolition, (…). Elle a échappé miraculeusement à tout », rappelle-t-il.
« Peut-être pas, hélas, au prurit réformiste de Mgr Aupetit, l’archevêque de Paris, qu’une soudaine illumination, d’une folle originalité il faut l’admettre, a converti comme tout un chacun à la mode de la création contemporaine », déplore M. Rouart.
« Bref, une Notre-Dame relookée », s’effare le chroniqueur.
Car, ajoute-t-il, « il est à craindre que les inspirateurs [de Mgr Aupetit] ne soient pas ces hommes d’Église hors pair, papes ou cardinaux, qui, doués d’une fabuleuse intuition artistique, nous ont donné la chapelle Sixtine (…), et mille autres chefs-d’œuvre. On peut craindre qu’il s’agisse plutôt d’un plat conformisme aux lubies de notre temps, qui a érigé le progressisme en matière artistique comme un article de foi. »
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Or, l’archevêque de Paris ne doit, sous aucun prétexte - comme celui de chercher à « redorer le blason d’une Église qui a du plomb dans l’aile » -, « nous confisquer une cathédrale qui ne lui appartient pas, à lui, mais à la nation tout entière, en la livrant à des turlutaines artistiques susceptibles de la dénaturer, de gâcher nos souvenirs, d’abîmer à jamais l’esprit et l’âme qui flottaient dans ce lieu sacré. »
Jean-Marie Rouart conclut avec ces paroles si profondes : « Quant à Notre-Dame, qui porte si bien son nom puisqu’elle nous appartient, que Son Éminence n’ait pas d’autre ambition que de respecter son passé en cherchant simplement à la rendre telle qu’elle était, aussi identique que possible, certes abîmée, mais conservant ce qui importe le plus et émane si fortement de ses voûtes de pierres : son âme éternelle, qui nous parle toujours. »Sources : https://www.lefigaro.fr/
Photo : canva.com
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La trahison vient souvent de ceux de notre propre camp. Cet archevêque en est la parfaite illustration. Au fou !
Autant je sui pour la restauration complète et au plus prêt de l’identique autant il me semble que vous faites fausse route au sujet des vitraux que lo’npurait rempacler
Il y a les vitraux historiques des rosaces et du choeur que personne ne songe à remplacer
toute d’abord, la restauration de Viollet le Duc, très réussie, n’a pas été à l’identique.
Les vitraux de la nef ont été déposés au XVIIIe siècle.
Ils ont été remplacés par des grisailles qui permettaient de lire son missel avant l’arrivée de l’électricité.
Cela a été le cas de beaucoup d’églises en France à cette époque.
Il s’agit de remplacer ces vitraux non figuratifs sans valeur artistique.
Aujourd’hui l’électricité permet de lire son missel voir de projeter les paroles d’un chant à l’assemblée.
Refaire la grisaille à l’identique n’a AUCUN SENS.
Il existe de très beau vitraux non figuratifs
comme ceux de l’église Notre Dame des Pauvres, oeuvre d’un juif russe converti : Léon Zack
En voici une verrière. mieux que la grisaille.
En union de prière
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Mgr AUPETIT,
Merci de refaire la cathédrale Notre Dame de Paris à l’identique ! C’est l’Eglise de Dieu, érigée pour le culte, non comme lieu touristique où se côtoient des personnes non animées par le désir de prier Dieu, mais plutôt de visiter un site touristique, avec un accoutrement qui laisse à désirer et qui gêne ceux qui sont en prière en ce lieu.
La France doit retrouver ses racines chrétiennes ! C’est là où nous vous attendons en réagissant vigoureusement face aux dérives antichrétiennes dans toute la France.
Défendre la foi catholique que vous avez l’honneur de représenter doit être votre première mission pour que cela fasse un effet d’entraînement pour les catholiques devenus trop tièdes en France.