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France, le 19 octobre 2020 (TFP France) - Pour Joseph Macé-Scaron, journaliste, essayiste et romancier, la crise sanitaire que nous traversons devrait être l’occasion d’effectuer une véritable introspection philosophique.
Dans un entretien publié au Figaro, il fait remarquer que « la crise sanitaire a redonné vie à la mort. Il a suffi qu’un virus accélère sa mutation (…) pour que celle-ci apparaisse dans son imprévisibilité et sa nudité. » « J’emploie le mot nudité, précise-t-il, car nous l’avons autrefois déguisée, marchandisée, institutionnalisée en la parant de fanfreluches pseudo-philosophiques (…): surtout ne jamais nommer cette grande affaire pour masquer sa présence aussi terrifiante que mystérieuse. Et là, voilà que la mort se rappelle à notre mauvais souvenir. »
M. Macé-Scaron revient sur la gestion de la pandémie : « L’anonymat des morts jamais nommés était d’autant plus manifeste qu’étaient représentés en permanence ceux qui les avaient accueillis, ceux qui les avaient soignés (…). Des données, encore des données, des nombres, encore plus de nombres, des pourcentages. Bref, des chiffres et pas des êtres. Décompter les morts sans les nommer, hier comme aujourd’hui, c’est donner l’illusion que la tragédie est sous contrôle, que les autorités maîtrisent la situation sanitaire », dénonce-t-il.
« On s’est soucié davantage durant le grand confinement du meilleur ami de l’homme que de l’Homme », accuse encore le journaliste. «(…) comment ne pas être frappé par cette différence de traitement entre nos proches âgés : considérés comme de futurs mourants et traités comme de nouveaux lépreux, et le souci du bien-être animal réglementé avec soin par l’autorité publique ? »
L’écrivain nous rappelle quelle a été la particularité de l’approche de la mort en cette crise sanitaire : celle-ci a été marquée par la solitude et la défiance : « C’est là un des éléments qui différencie la mort au temps du coronavirus de la mort qui accompagna les grandes épidémies des siècles passés. Qu’il s’agisse de la peste athénienne ou de la peste noire, on a fui davantage les lieux que les personnes. Là, chaque individu est un loup pour l’individu. »
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« Désormais, au tragique de mourir s’ajoute non seulement celui de mourir pour rien mais aussi celui de mourir dans l’indifférence générale et la plus terrible des solitudes. »
Enfin, pour M. Macé-Scaron , « Combattre la souffrance ou la maladie qui va nous emporter est une nécessité absolue. Combattre la mort est un vain combat. La mort n’existe pas pour nous puisqu’elle est privation de toute sensation mais elle nous est, dans le même mouvement, toute personnelle. »
« Accordons au moins à cette crise sanitaire qui sera vraisemblablement suivie de beaucoup d’autres, de nous avoir donné à réfléchir sur notre condition d’être mortel, en rendant la mort nue, la mort drame, la mort vraie, la mort à nouveau présente après une si longue absence et qui nous livre ainsi, par notre vulnérabilité, un peu de nous-mêmes. Cette vulnérabilité nous a bien montré qu’il y avait une chose que nous ne maîtrisions absolument pas: le fait que la conscience de la mort est une partie intégrante de notre commune humanité », conclut-il avec sagesse.
Fonte: https://www.lefigaro.fr
Photo : canva.com
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